La cause entendue le 6 mars

Par Ghislain Plourde
C’est le jeudi 6 mars que la cause opposant des résidents du Manoir Marc-Aurèle Fortin à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) sera débattue.
Initialement prévue pour le 20 février, le dossier a été repoussé de deux semaines puisque la direction de la résidence a décidé de s’impliquer dans l’affaire en ayant recours à un avocat et un ingénieur pour défendre ses résidents. Jusqu’ici, elle s’était contentée d’un appui tacite envers ses locataires.
L’Écho de Laval a tenté de joindre la direction de l’établissement mais sans succès.
Depuis 2008, la RBQ exige des 14 résidents du Manoir Marc-Aurèle Fortin dont le balcon est muni d’un pare-vent en polymère qu’ils les détruisent.
Selon l’organisme gouvernemental, ils ne sont pas à l’épreuve du feu comme l’exigent les normes du bâtiment de 174 unités.
Les locataires ont déjà offert plusieurs accommodements pour pouvoir garder leurs pare-vents, comme installer des détecteurs de fumée reliés au système d’alarme incendie à chaque balcon possédant un solarium. Mais chaque fois, la Régie est demeurée inflexible.
Après une accalmie en 2012, alors qu’on croyait qu’une entente entre les parties était imminente, la RBQ est revenue à la charge en 2013, en lançant des ultimatums. Les citoyens impliqués dans le litige avaient même tenu une manifestation pour dénoncer la situation.