Un co-accusé de Gilles Vaillancourt rend l’âme

Par Claude-André Mayrand
L’ingénieur Robert N. Cloutier, qui fait partie du groupe des 37 accusés du projet Honorer qui inclut l’ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt, a rendu l’âme le 5 mars dernier à l’âge de 76 ans.
Le 9 mai dernier, Cloutier a été arrêté à son domicile de Saint-Jérôme lors de la plus importante frappe de l’histoire de l’Unité permanente anticorruption.
Des accusations d’abus de confiance, de corruption et de fraudes envers le gouvernement, entre autres, avaient été déposées contre lui.
Comme tous les autres accusés, il était en attente de son procès pour lequel il faisait face à huit chefs d’accusation.
L’enquête préliminaire de Robert N. Cloutier et de ses coaccusés, qui devait débuter au début de l’été 2014, a été reportée à l’automne, lundi.
Il sera donc toujours présumé innocent des soupçons qui pèsent contre lui, faute de procès.
Après avoir été directeur des aménagements au Cégep du Vieux-Montréal, Robert N. Cloutier s’est joint au bureau d’ingénieurs lavallois Marquis-Laporte-Cloutier.
En 50 ans de carrière, il aura passé une quarantaine d’années à œuvrer à Laval, où il a travaillé à la construction du Collège Montmorency et de la salle André-Mathieu.
M. Cloutier a été pendant de longues années un administrateur bénévole de l’Orchestre symphonique de Laval, qu’il a contribué à mettre sur pied.
Il a aussi présidé la Chambre de commerce de Laval à la fin des années 1980 et en 1992, il a été un des membres fondateurs du Cercle Saint-Martin.
Plus récemment, il a été un des instigateurs de l’établissement du Centropolis à Laval.
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