Les Lavallois n’ont absolument rien à envier aux Montréalais, si on se fie au classement des villes où il fait le mieux vivre au Canada du magazine MoneySense. En effet, l’île Jésus se situe 69e au classement, tandis que Montréal se retrouve 100 rangs plus loin.

L’évaluation du magazine prend en compte une panoplie de facteurs, dont la météo, la culture, le taux de taxation, la démographie et le taux de criminalité. Au total, chaque ville est évaluée selon 34 catégories, qui permettent de compiler une note finale.

Laval se démarque parmi toutes les grandes villes (400 000 habitants et plus) de l’est du Canada en ayant grimpé dans le classement depuis le classement en 2013, tandis que toutes les autres (sauf Québec et Vancouver) ont vu leur pointage diminuer.

L’île Jésus réussit bien dans plusieurs indicateurs économiques, tels que le nombre de voitures neuves achetées par année et le salaire moyen des résidents. Le pointage de la région souffre toutefois à cause de la météo parfois peu clémente ainsi qu’un compte de taxes municipal plus élevé.

Petites villes à l’honneur

C’est la petite ville de Saint Albert, an Alberta, qui trône au classement, suivi de près par Calgary. Boucherville (6e) et Québec (10e) sont les deux représentants de La Belle Province parmi le top 10 du classement.

Selon l’éditeur du classement, ce sont les petites villes canadiennes qui font meilleure figure au classement, grâce à leur bas taux de chômage et des salaires moyens élevés.

De plus, il dit qu’habiter une petite ville n’équivaut pas nécessairement à se priver de services qu’on trouverait dans de grandes métropoles.

«Si vous êtes à la recherche du meilleur endroit au Canada pour vivre, peut-être il est temps de penser petit. Vraiment petit, écrit Mark Brown.

Il est facile de penser qu’en résidant dans une ville de taille modeste, on se prive l'accès à tous les services et équipements qu’on désire ou qu’on requiert, mais ce n’est pas nécessairement le cas.»