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Le cancer a coûté 4,2 milliards $ en 2013

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2 avril 2014
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Par Patrick Georges\Agence QMI
LAVAL - 

Une étude de l'organisme Coalition Priorité Cancer indique que les impacts économiques du cancer pour l'ensemble du Québec ont avoisiné 4,2 milliards $ pour l'année 2013.

La Coalition estime que ces frais sont appelés à augmenter au cours des prochaines années, notamment en raison du vieillissement de la population.

Devant ce constat, l'auteur de l'étude, l'économiste Pierre Boucher, indique que «le système de santé du Québec risque tout simplement de s'effondrer».

«Il ne faut pas être alarmiste, mais il faut vraiment faire quelque chose», a-t-il lancé mardi lors du point de presse, où il a dévoilé les résultats de l'étude analysant le système de santé québécois sur un horizon de 20 ans.

Fléau économique

La somme de 4,2 milliards $ est obtenue en tenant compte des coûts liés aux dépenses des familles, des coûts supportés par les aidants naturels, des coûts liés à la perte de production et à la baisse du taux d'emploi ainsi que des décès prématurés.

On évalue que le coût économique moyen pour chacun des patients et survivants du cancer tourne autour de 33 000 $ par année. Notons qu'il y a eu un peu plus de 126 000 diagnostics de cancer au Québec, en 2013.

Selon la présidente de la Coalition, Nathalie Rodrigue, il faut revoir le mode de financement, d'organisation et de prestations des soins dans le système de la santé.

«Tout en étant d'abord et avant tout un drame humain, le cancer est devenu également un réel fléau économique», a-t-elle lancé.

Les partis politiques interpellés

En moins de 15 ans, le nombre de cancers diagnostiqués a augmenté de 55 % et les décès par cancer de plus de 27 %. Bientôt, une personne sur deux au Québec recevra le diagnostic d'un cancer au cours de sa vie.

La Coalition se dit préoccupée par le manque d'engagements des partis politiques en matière de santé durant la campagne électorale.

«Qu'est-ce qu'ils vont faire concrètement pour offrir les services là où les gens en ont besoin? On entend toujours : "Le bon traitement, à la bonne personne, au bon endroit". On aimerait qu'on cesse de le dire et qu'on le fasse», de conclure Mme. Rodrigue.

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