Prime de départ : Pierre Desroches pourrait devoir se contenter de 65 000 $
Pierre Desroches s’est fait offrir une prime de départ de 65 000 $, un montant nettement inférieur aux 393 000 $ qu’il convoitait.

Par Claude-André Mayrand
Le conseil d’administration de Laval Technopole offre 65 000 $ à l’ex-PDG Pierre Desroches en guise de prime de départ, un montant de près de 330 000 $ de moins que le montant qu’il exigeait.
Ce montant correspond à 12 semaines de salaire, tel que convenu dans le dernier contrat de Pierre Desroches approuvé par le conseil d’administration, signé à la fin de la dernière décennie.
Pierre Desroches, qui cumule six années de services pour l’organisme de développement économique, avait modifié cette entente pour obtenir 12 semaines par année de services dans un nouveau contrat négocié avec l’ancien comité exécutif de Laval Technopole, une entente qui n’avait pas été entérinée par le conseil d’administration.
Le vice-président du comité exécutif de la Ville de Laval et président du conseil d’administration de Laval Technopole, David De Cotis, avait été mandaté par le C.A. pour négocier à l’amiable une entente avec Pierre Desroches.
«Nous avons consulté ce qui se faisait dans d’autres Villes, d’autres provinces et d’autres pays pour préparer notre négociation, explique M. De Cotis. Nous lui avons fait une offre plus généreuse que le 65 000 $, qu’il a refusée. Surpris, le C.A. a donc tranché pour ce montant.»
Pierre Desroches dispose maintenant de quelques jours pour déterminer s’il accepte ou non cette proposition.
S’il désire recevoir davantage, il devra entreprendre des procédures judiciaires.
«C’est une décision raisonnable et responsable pour toutes les parties impliquées», ajoute David De Cotis, qui croit que les contribuables lavallois seront heureux de ce dénouement.
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