La vitesse excessive préoccupe les élus

Par Ghislain Plourde
La vitesse excessive dans les quartiers résidentiels inquiète un si grand nombre d’élus qu’un comité spécial se penchera sur la question.
Le maire de Laval, Marc Demers, en a fait l’annonce lors de la séance du conseil municipal de lundi dernier. «Un comité, formé d’employés municipaux, sera créé et il aura pour mandat d’étudier chaque requête afin de retenir la meilleure mesure qui sera mise en place pour réduire la vitesse dans les quartiers résidentiels.»
Cette annonce du maire lavallois survenait après que le conseiller de Saint-François, Jacques Saint-Jean, ait ramené sur le tapis la question de la pertinence d’implanter des dos-d’âne à des endroits stratégiques afin de renforcer la sécurité des piétons et cyclistes dans les quartiers de la Ville.
À l’été 2013, le vétéran conseiller municipal avait suggéré la mise en place d’un projet-pilote, dans son quartier, sur la rue Paré près de l’école Hébert. La question avait fait boule de neige lors des réunions automnales du conseil municipal.
Le maire Demers, qui n’est pas opposé à l’idée, croit que la solution pour réduire la vitesse excessive ne réside pas seulement dans l’installation de dos-d’âne, mais plus globalement dans l’application d’un bouquet de règles qui comprennent, également, une configuration différente des voies et à un changement de signalisation, notamment.
L’élu de Fabreville, Michel Trottier, en appui à son collègue de Saint-François, a proposé, pour le retour à l’école à l’automne, le déploiement d’une vaste campagne de sensibilisation à la problématique de concert avec des partenaires du milieu, dont la Société de transport de Laval (STL).
Le premier magistrat, sans balayer du revers de la main l’idée, se questionne sur la portée et l’impact d’un tel geste auprès du public visé.
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