La prison Leclerc accueillera ses premiers détenus à l’automne

Par Ghislain Plourde
L’Établissement Leclerc, fermé par Ottawa l’an dernier et cédé en location au gouvernement du Québec, accueillera ses premiers détenus à l’automne prochain.
Les travaux de mise à niveau sont en préparation et devraient s’amorcer sous peu.
«On doit remettre en fonction les différents systèmes d’exploitation, le chauffage, la sécurité et l’alimentation, entre autres. Nous devons aussi adapter les infrastructures aux règles provinciales», indique Clément Falardeau, relationniste du ministère de la Sécurité publique.
Depuis avril dernier, Québec loue l’ancienne prison fédérale au gouvernement canadien. Le bail conclu est d’une durée de dix ans. Par la suite, le bâtiment pourrait faire l’objet d’une acquisition. Le nouveau centre de détention viendra soulager le réseau correctionnel québécois aux prises avec un problème d’engorgement.
On prévoit accueillir un maximum de 775 prisonniers. L’occupation des lieux se fera graduellement à l’automne, sans qu’une date précise, à ce moment-ci, ne soit déterminée. La conversion de Leclerc en prison provinciale devrait également créer à terme environ 400 emplois.
Historique
Jugés désuets par les Conservateurs, l’Établissement Leclerc et le pénitencier de Kingston, en Ontario, avaient été fermés pour des raisons budgétaires en 2013. Le gouvernement Harper avait annoncé que cette décision lui permettrait de faire des économies d’environ 120 000 M$. Avant d’être fermé en septembre 2013, l’établissement situé à Laval était un pénitencier à sécurité moyenne qui pouvait accueillir jusqu'à 481 détenus et qui employait plus de 350 travailleurs.
Avec la collaboration de l'Agence QMI
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