Le ministre Poëti ne forcera pas la main à l’AMT

Par Ghislain Plourde
Le ministre des Transports, Robert Poëti, n’a aucunement l’intention d’intervenir auprès de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) pour qu’elle mette un terme prématuré à son projet-pilote de tarifer des cases de certains de ses stationnements incitatifs, comme c’est le cas au Terminus Cartier.
Contrairement à ce que laissait entendre un communiqué de la Coalition avenir Québec (CAQ) sur les places payantes, publié le 25 juin dernier, le ministre libéral n’entend pas forcer l’AMT à faire marche arrière tant que les conclusions de l’expérimentation ne seront pas connues.
«C’est vrai que celui-ci n’est pas chaud à l’idée d’imposer un autre fardeau aux utilisateurs de transport en commun, néanmoins il est beaucoup trop tôt pour se prononcer sur le projet-pilote qui, rappelons-le, ne vise pas à tarifer l’entièreté des cases de stationnement», a répondu à L’Écho de Laval des membres du personnel du cabinet du ministre.
On indique que le responsable des Transports au gouvernement québécois ne va pas interférer dans le dossier laissant le champ libre à l’AMT qui «possède l’expertise en la matière» pour prendre la meilleure décision.
L’AMT mène depuis quelques semaines ce projet de tarif de certains espaces (de 11 à 20 %) de six de ses stationnements incitatifs du Grand Montréal. À Laval, environ 120 places du Terminus Cartier sont disponibles au coût de 100 $ mensuellement. Plus d’une case sur deux a déjà trouvé preneur.