3,6 M$ réclamés à Québec pour le BioCentre Armand-Frappier

Par Anne-Marie Provost
Alors qu’il célèbre cette année son vingtième anniversaire, le Musée Armand-Frappier espère obtenir cet automne une réponse positive du gouvernement Couillard pour l’octroi d’un montant 3,6 M$ pour financer la transformation du musée, qui deviendra le BioCentre Armand-Frappier.
Le projet est évalué à 5 M$ et bénéficie du soutien de la Ville de Laval, qui s’est engagée à investir 1 M$, en plus d’une subvention récurrente de 210 000 $ par année.
Les députés de la région de Laval ont également donné leur appui au BioCentre, dont la construction et l’aménagement sont prévus à côté du Cosmodôme.
«Les six députés de Laval supportent le BioCentre et il faut que le gouvernement s’y associe, car il s’agit d’un projet porteur et d’avenir», a souligné Guy Ouellette, député de Chomedey, devant des dignitaires venus célébrer les 20 ans du Musée Armand-Frappier, le 26 août dernier.
Financement incertain
Cette enveloppe de 3,6 M$ n’est toutefois pas dans la poche.
«Les députés de la région sont nos ambassadeurs à Québec, mais nous connaissons la conjoncture économique du gouvernement», a admis Guylaine Archambault, directrice générale du Musée Armand-Frappier.
Comme le financement n’est pas encore assuré, la date de construction du BioCentre demeure incertaine.
«Nous parlons de peut-être fin 2015 ou début 2016», a indiqué Mme Archambault.
En expansion depuis 20 ans
Avec sa transformation en BioCentre, le musée souhaite attirer 60 000 visiteurs et participants par année, soit plus du double de la fréquentation actuelle, évaluée à 24 000 visiteurs annuels.
Ouvert en 1994 grâce à la ville de Laval, la Fondation Armand-Frappier et l’Institut national de la recherche scientifique, il attirait à ses débuts 1 000 personnes par année.
Depuis 1999, le musée vise à diffuser les progrès en biosciences à un large public et à donner envie aux plus jeunes de faire carrière en science.
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