Le dossier Le Commodore refilé à l’UPAC

Par Ghislain Plourde
L’administration du maire Marc Demers a transmis à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) les résultats de son enquête administrative portant sur le projet Le Commodore.
Le maire Demers l’a confirmé, mercredi, au même moment où il annonçait que la Ville de Laval amorçait des procédures pour récupérer les sommes détournées par collusion et corruption.
«Les faits graves qui ont été portés à notre attention dans cette affaire ont été confirmés par l’investigation de la firme Sirco. Nous avons jugé bon de confier le dossier à l’UPAC», a-t-il fait savoir.
C’est en février dernier que l’équipe du maire de Laval annonçait le déclenchement d’une enquête administrative portant sur les changements apportés au programme particulier d’urbanisme (PPU) par l’ancienne administration Vaillancourt et qui ont ouvert la voie à la concrétisation du projet immobilier Le Commodore qui prévoyait l’érection de deux tours de 28 étages aux abords de la rivière des Prairies dans Pont-Viau.
Le projet a été évoqué à la commission Charbonneau durant le témoignage de l’ancien cadre de la Ville de Laval, Jean Roberge. Celui-ci soutenait que l’ex-directeur général, Claude Asselin, qui travaillait comme ingénieur privé représentait les promoteurs dans ce dossier et que le maire démissionnaire, Gilles Vaillancourt, était aussi intervenu.
En août dernier, l’administration actuelle procédait à un changement de zonage mettant ainsi fin au projet du promoteur Aldo Construction. Quelques jours plus tard, l’entrepreneur engageait une poursuite de 64 M $ à l’endroit de la Ville.
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