Le « Grand Dérangement » à Laval
Réal Leboeuf et Hélène Daoust sont venus manifester devant l'hôtel de ville.
Les manifestants empêchent les voitures de se rendre sur le stationnement de l'hôtel de ville.
Quelques manifestants sont postés devant l'entrée de l'hôtel de ville.
L'entrée au comptoir multiservice, le "1333", est également bloquée.
Les manifestants interpellent les voitures qui passent sur le boulevard Chomedey.
Sur la rue Cunard, les chaises des manifestants empêchent l'accès au service de l'environnement.
La police encadre les manifestants tout en affichant son soutien.
Partout dans la ville, on peut voir des autocollants annonçant "la grande cassure".
Les employés municipaux bloquent l’accès aux administrations de la Ville depuis ce matin pour protester contre le projet de loi 3.
« Notre objectif est de ralentir les services et de les perturber en faisant du bruit », explique Réal Leboeuf, conseiller syndical du Syndicat Canadien de la Fonction Publique (SCFP).
Pour Hélène Daoust, commis de bureau au service évaluation, cette journée « de grand dérangement » est une dernière chance de se faire entendre.
« Si le projet de loi est voté, ça va affecter ma vie, mon salaire et ma retraite », dit-elle.
Piquetage
Les manifestants portent des chandails rouges sur lesquels on peut lire « Le gouverneMENT sur les retraites » et brandissent des pancartes où est écrit « Libre Négo ».
Postés devant l’hôtel de ville, le comptoir multiservice ou encore le garage municipal, ils ralentissent les voitures et interpellent les automobilistes.
Quelques manifestants sont au métro Montmorency et des autobus vides de la STL circulent dans les rues.
Les policiers qui encadrent les manifestants affichent clairement leur soutien en portant des casquettes rouges et des pantalons bariolés.
Cassure
Sur des autocollants placardés ce matin, on peut lire « 26/11/14 la grande cassure ».
M. Lebeouf explique qu’il s’agit d’une cassure entre les syndicats et les municipalités qui vont choisir d’appliquer la nouvelle loi.
« On ne va pas se laisser faire, on va continuer à manifester », ajoute-t-il.
La Coalition syndicale pour la libre négociation tient un « Grand Dérangement » de 24 heures, aujourd’hui, dans tout le Québec.
- en collaboration avec Ghislain Plourde
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