Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Itinérance à Laval : 47 refus d’hébergement par semaine pour manque de place

durée 10h51
8 janvier 2015
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Fanny Arnaud
email
Par Fanny Arnaud, Journaliste

L’unique centre d’hébergement communautaire pour adultes de Laval, L’Aviron, refuse 47 personnes par semaine. Il dispose de 30 places.

« Le centre est plein tout le temps et le nombre de refus a augmenté », dit Sandrine Gaudelet, directrice générale de L’Aviron.

Elle explique que les sans-abris sont redirigés vers Terrebonne ou Saint-Eustache, les centres les plus proches, à distance de bus. Sinon, ils vont à Montréal, dit-elle.

Au mois de décembre, le centre a accueilli 40 nouvelles personnes, majoritairement des hommes, avec une moyenne d’âge de 43 ans.

30 places

L’Aviron dispose de deux bâtiments.

Le premier comprend une chambre pour les séjours de 24 heures, de cinq chambres d’urgence pour les séjours de 21 jours, de six chambres de transition pour des périodes de six mois et de six studios pour des périodes de un an.

L’autre bâtisse comprend 12 appartements pour des durées maximales de trois ans.

« Il arrive souvent que les gens refuse la chambre 24heures car ils espèrent une chambre pour une durée plus longue », explique Mme Gaudelet.

« On a besoin de plus de lits, on est incapable de répondre à la demande », dit-elle.

Elle dénonce le contexte politique actuel, affirmant que les subventions qu’ils reçoivent sont menacées.

« On est dans une période d’incertitude. »

9 décembre 2014 Lutte contre l’itinérance : Montréal fait de l’ombre à Laval

Dormir dehors

Mme Gaudelet explique que L’Aviron ne va pas chercher les gens dans la rue. Ils sont parfois amenés par la police ou ils appellent directement.

Ce sont les patrouilleurs de nuit du Service de police de Laval qui viennent en aide aux personnes démunies. Le service d’urgence social intégré au service de police se charge alors de leur trouver une structure d’accueil.

Frédéric Jean, sergent aux affaires publiques, rappelle que le service d’urgence social travaille toute l’année et pas seulement en hiver.

« Ce n’est pas pire s’il fait moins 25 que s’il fait moins 10, dans les deux cas, le froid peut tuer une personne », dit-il.

 

 

 

 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 3 novembre 2025

76 % des Québécois seraient pour la contraception gratuite

La grande majorité des Québécois (76 %) souhaiterait avoir un accès gratuit à la contraception, selon un sondage Léger commandé par Québec solidaire (QS) et rendu public lundi. En entrevue, la co-porte-parole de QS, Ruba Ghazal, exhorte le gouvernement Legault d'adopter cette mesure, lui qui répète constamment vouloir soulager le «portefeuille» ...

Publié le 31 octobre 2025

Les Canadiens soutiennent le principe des demandes anticipées d’aide médicale à mourir

Un nouveau rapport de Santé Canada indique que les personnes sondées au sujet de l’aide médicale à mourir (AMM) sont «généralement» favorables à ce que les patients qui perdront leur capacité de discernement puissent donner leur consentement anticipé. Actuellement, l’aide médicale à mourir est légale pour les personnes atteintes d’une maladie ...

Publié le 31 octobre 2025

L'abolition du changement d'heure pourrait sauver des vies, dit une étude

L'abolition du changement d'heure au printemps et l'adoption permanente de l'heure normale à laquelle nous revenons en fin de semaine pourraient sauver des vies, notamment en évitant des centaines de milliers de cas d'obésité et d'accidents vasculaires cérébraux seulement aux États-Unis, ont calculé des chercheurs américains. Plus précisément, ...