Chaque année, plusieurs centaines de cas d’intoxications au monoxyde de carbone (CO), dont une quinzaine s’avèrent mortels, se produisent au Québec.

La saison hivernale est particulièrement un moment de l’année où les empoisonnements au CO sont fréquents en raison de l’utilisation d’un appareil au combustible (bois, huile, kérosène, naphte, gaz naturel, propane, gazoline) pour se réchauffer.

Ceux-ci émettent du CO, un gaz sans odeur, sans saveur, sans couleur et toxique. Le CO peut avoir un effet sur vous ou sur les membres de votre famille avant même que vous n’ayez détecté sa présence.

Même une faible exposition au monoxyde de carbone peut causer de graves problèmes de santé. Si le CO est aussi dangereux, c’est qu’il s’accumule rapidement dans le sang, réduisant la capacité de ce dernier de transporter l’oxygène dans l’organisme.

 Ainsi, seul un avertisseur de monoxyde de carbone permet de le détecter.

Symptômes

Une intoxication légère provoque des symptômes qui peuvent, surtout chez l’enfant, ressembler à ceux d’une grippe ou d’une gastroentérite, tels que maux de tête, nausées et fatigue.

Par contre, une intoxication modérée à grave peut conduire rapidement à la perte de connaissance et même entraîner la mort, et ce, en quelques minutes seulement.

Les symptômes associés sont des maux de tête frontaux, des nausées, des vomissements, des étourdissements, des troubles visuels et du jugement, une faiblesse et une diminution des réflexes, de la somnolence, de la confusion, une perte de connaissance, des convulsions, le coma et, finalement, le décès de la personne.

Gens plus vulnérables

Certaines personnes sont particulièrement sensibles à la présence de CO dans l’air, entre autres celles qui souffrent de problèmes pulmonaires, respiratoires ou cardiovasculaires, les femmes enceintes et leur fœtus, les nouveau-nés et les enfants ainsi que les personnes âgées.

Avec la collaboration de l’Agence de la santé et des services sociaux de Laval