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Mise au point par Louise Lortie, présidente de la CSDL, et Sylvie Bacon, présidente du CCSEHDAA

Diagnostics d’élèves, qu’en est-il réellement?

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25 février 2015
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Devant l’incompréhension générale et la désinformation étalée abondamment au cours des derniers jours, la présidente de la Commission scolaire de Laval (CSDL), Louise Lortie, et la présidente du comité consultatif des services aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (CCSEHDAA), Sylvie Bacon, ont tenu, par le biais d’un communiqué, à préciser certains éléments et à rectifier certaines données.

D’abord, tout le monde est d’accord pour dire que les domaines de la médecine, de la science, de la psychologie et de la pédagogie ont évolué au cours des dernières années. Les recherches dans ces domaines permettent de déceler et de préciser certaines difficultés qui peuvent être rencontrées par les élèves et d’identifier des interventions qui outillent et aident l’enfant à apprendre et à réussir. La Commission scolaire de Laval considère chaque élève comme un individu à part entière, qui est unique et qui a le droit de développer son plein potentiel. Il est donc normal d’assister à une croissance du nombre d’élèves ayant des défis particuliers puisque nous sommes en mesure d’identifier avec plus de précision les besoins de ces 

Pour la présidente de la CSDL, Louise Lortie, une meilleure connaissance des besoins des élèves influence directement la réussite : « En dix ans, le taux de décrochage à la CSDL a diminué de 10 %. Parallèlement, au cours des dix dernières années, le nombre d’élèves bénéficiant d’un plan d’intervention a presque doublé. C’est donc dire qu’en privilégiant une approche personnalisée, grâce notamment à un plan d’intervention, nous favorisons la réussite scolaire, soit notre principale mission. »

La présidente du comité consultatif des services aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage de Laval, Sylvie Bacon, précise quant à elle « qu’il est important d’identifier rapidement les difficultés d’un élève afin de mettre en place les stratégies requises et un suivi adéquat qui permettra à l’élève de vivre des succès, d’accroître ses connaissances et de réussir. C’est dans cette visée qu’un plan d’intervention permet d’identifier des moyens à mettre en place pour permettre à l’élève d’apprendre mieux. Il est donc essentiel de ne pas faire l’adéquation entre le nombre de plans d’intervention et le nombre d’élèves HDAA. » 

Elle ajoute que seuls les élèves handicapés reçoivent du gouvernement une allocation de base supérieure à celle accordée à tous les autres élèves.

Démystifier les plans d’intervention

Le plan d’intervention se veut un outil de mobilisation afin de développer des actions communes et de mettre en place des moyens concrets dans le but de faciliter les apprentissages de l’élève. À la CSDL, 27 % des élèves bénéficient d’un plan d’intervention. Il n’est pas réservé qu’aux élèves handicapés et qu’à ceux ayant une difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. À titre d’exemple, un plan d’intervention pourrait donc venir en aide à un élève qui se remet d’une commotion cérébrale importante. L’école pourrait identifier comme moyen dans le plan d’intervention un accompagnement spécifique pour aider l’élève dans cettesituation temporaire où il est plus vulnérable.

Le plan d’intervention est un outil de concertation qui peut être mis en place pour tout élève ayant une vulnérabilité quant à sa réussite. D’ailleurs, parmi tous les élèves bénéficiant d’un plan d’intervention à la CSDL, 78 % d’entre eux n’ont pas de diagnostic lié à un handicap et, par le fait même, ne reçoivent pas de financement additionnel du gouvernement. Effectivement, contrairement à la croyance populaire et comme le mentionnait madame Bacon, seuls les élèves handicapés dont le diagnostic a été validé par le ministère ont droit à un financement additionnel. 

Élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage

En ce qui concerne les élèves ayant des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage, ils n’ont pas nécessairement de diagnostic médical. Cependant, la CSDL a jugé prioritaire de mettre en place des services particuliers pour faciliter leur cheminement scolaire. Ces élèves ont été identifiés par des professionnels comme étant plus à risque. Il faut savoir que le gouvernement n’accorde pas de financement en fonction du nombre d’élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Il s’agit plutôt d’une subvention globale qui n’a pas été réévaluée depuis plus de dix ans. C’est d’ailleurs pourquoi on parle souvent de sous-
financement pour ces élèves.

Élèves handicapés

De façon globale, en raison des avancées de la médecine et de la psychologie, le nombre d’élèves handicapés est en croissance partout dans le monde, pas seulement au Québec. Étant reconnue pour son expertise dans le domaine, la Commission scolaire de Laval accueille chaque année de plus en plus d’élèves handicapés. De façon générale, les diagnostics pour ces élèves sont effectués par le milieu hospitalier. En fonction du type de handicap, le financement accordé par le gouvernement peut varier de 5 000 $ à 8 000 $ par élève.

Le financement en bref

En ce qui concerne le financement, soyons clairs. Les enfants dits « à risque » ou avec un plan d’intervention ou avec une difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, qu’ils aient un diagnostic ou non, ne reçoivent pas de financement distinctif. Ce sont seulement les enfants handicapés, qui ont été reconnus comme tels par le ministère, qui reçoivent une allocation de base supérieure à celle accordée à tous les autres élèves, et ce, afin d’assurer les services requis pour scolariser ces élèves adéquatement. Par ailleurs, à la Commission scolaire de Laval, le financement accordé par le ministère est nettement insuffisant, ce qui contraint l’organisation à réinvestir annuellement des sommes importantes, plus de 15 M$ en 2014-2015, dans les services directs aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. 

À propos de la Commission scolaire de Laval

Présente partout sur le territoire de Laval, la CSDL est l’une des plus importantes commissions scolaires au Québec. Elle dessert plus de 45 000 élèves du préscolaire, du primaire, du secondaire, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes. Elle compte à ce jour 54 écoles primaires, 14 écoles secondaires, 8 centres de formation professionnelle et 4 centres d’éducation des adultes. La CSDL est le plus important employeur à Laval avec plus de 7 000

Source : communiqué de presse de la Commission scolaire de Laval

 

commentairesCommentaires

2

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  • A
    Anonyme
    temps Il y a 10 ans
    Moi si j'étais vous, j'irais enquêter au Cégep Montmorency....les etudiants en difficultés son une "vache à lait" pour le service des affaires étudiants
  • N
    natalou
    temps Il y a 10 ans
    Je suis d accord les besoins des élèves avant tout.... Investissons dans notre avenir ...Nos enfants notre plus grande richesse..

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