Montréal : 4e ville canadienne la plus congestionnée
La solution réside dans le parachèvement de l'A-19?
Si la Coalition pour le parachèvement de l'autoroute 19 avait besoin de munitions afin de convaincre la population et le gouvernement, une récente étude lui en a fourni une de plus.
À la suite de la dernière étude réalisée par la firme TomTom, parue mardi, Montréal pointait au 4e rang des grandes villes canadiennes les plus congestionnées.
Avec l'augmentation constante de la population dans les Basses-Laurentides, la tendance est à la hausse, tant et si bien que les habitants des banlieues perdent 84 heures par année dans les bouchons de circulation.
Pour la Coalition 19, ce genre d'étude vient encore une fois confirmer l'urgence d'agir, qui a d'ailleurs été soulignée dans le rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), rendu public en mars dernier.
La Coalition revient également à la charge en affirmant qu'une partie de la solution consiste à compléter ce qui avait été commencé au chapitre du réseau autoroutier, en y intégrant un important volet de transport collectif.
« Il s’agit là d’une solution efficace, logique et conforme à la réalité et aux besoins des populations concernées. Il faut offrir un meilleur niveau de services pour les automobilistes et les camionneurs, comme pour les usagers actuels et futurs du transport collectif », a fait valoir Paul Larocque, porte-parole de la Coalition et maire de Bois-des-Filion.
Le lien entre la couronne nord et Laval, principale destination pour près des deux tiers des automobilistes, demeure une priorité, mais les usagers qui se destinent à Montréal auraient accès aisément à un service rapide par bus pour se rendre au métro en moins de 13 minutes.
« Nous ne pouvons pas nous complaire dans cette idée qui voudrait qu’en réduisant l’offre d’infrastructures routières, il y ait moins d’automobiles et une baisse de la croissance démographique en banlieue. Cela relève de la pensée magique et constitue un mépris pour ceux et celles qui subissent quotidiennement la congestion, ainsi qu’un déni de la réalité et de toutes les tendances à l’œuvre depuis plus d’un demi-siècle », a terminé M. Larocque.
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