Le conseiller Trottier propose de sécuriser davantage les déplacements d’écoliers
Le conseiller de l’opposition, Michel Trottier, propose à l’administration municipale de mettre de l’avant les recommandations contenues dans le rapport À pied, à vélo, ville active ciblant les alentours de 36 établissements scolaires du territoire. Du même coup, il souhaite que toutes les écoles primaires de Laval (francophones et anglophones) puissent disposer de ce document d’analyse qui vise à sécuriser les déplacements des enfants entre le domicile et l’école.
«On ne parle pas de demandes exagérées, il n’est pas question de faire des trottoirs ou d’élargir des rues, par exemple. Ce sont des mesures simples, minimales, qui visent à optimiser la sécurité de nos jeunes dans leurs déplacements vers l’école», a déclaré l’élu de Fabreville à L’Écho de Laval.
Le programme À pied, à vélo, ville active est une initiative de Vélo Québec. Il vise à favoriser les déplacements actifs et sécuritaires dans les municipalités, notamment à proximité des écoles afin d’améliorer la santé, l’environnement et le bien-être des citoyens.
L’organisme mandate un gestionnaire pour chaque ville pour sa réalisation. Sports Laval a reçu la mission pour le territoire de l’île Jésus.
Suggestions
Depuis 2009, des plans de déplacement ont été effectués pour 36 établissements d’enseignement primaires. Des recommandations spécifiques sont rattachées pour chaque examen des cas.
Cependant, quatre avis communs sont suggérés par Sports Laval. Ce sont les suivants :
- Ajout d’un corridor scolaire sur toutes les artères principales empruntées par les jeunes pour se rendre à l’école dans les secteurs sans trottoirs.
- Installation de balise centrale ou autres mesures d’apaisement de la circulation pour les traverses piétonnières de rue passante à 50 km\h, ou autres rues jugées dangereuses.
- Indiquer l’interdiction de stationnement à cinq mètres d’une intersection passante près des écoles et parcs afin d’augmenter la visibilité des jeunes.
- Déneiger les pistes cyclables dans les secteurs sans trottoirs afin que les jeunes y circulent de manière sécuritaire.
Le conseiller Trottier, qui a obtenu une écoute positive du maire sur la question, espère que les actions seront faites rapidement.
«Cela s’inscrit dans la vision stratégique Repensons Laval. On veut inciter les gens à utiliser les transports actifs. Ça commence dès le jeune âge à l’école. En plus, les parents seront rassurés de savoir que leur enfant se déplace en toute sécurité. Les établissements scolaires font leur part, avec notamment la mise en place de support à vélo, c’est maintenant à la ville d’agir», dit-il.
Coût
La facture pour l’examen complet de la situation pour les établissements d’enseignement n’est pas dispendieuse, croit Sports Laval.
«On parle d’un coût unitaire de 1 200 $ pour la rédaction du plan et les mécanismes de suivi. On estime, donc à 32 000 $ pour les 26 écoles restantes. On saura à la mi-mai si Vélo Québec reconduit le financement du programme. Nous pourrions compléter l’ensemble de Laval d’ici deux ans», fait savoir le directeur général de Sports Laval, Martin Savoie.
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