PRIMEUR: Un organisme régional pour la protection des boisés verra le jour à Laval
D’ici la fin de la présente année, la Ville de Laval comptera sur un nouvel organisme régional entièrement dédié à la sauvegarde et la protection des boisés, a appris L’Écho de Laval.
Ce nouveau regroupement sera le fruit de l’association de la quinzaine d’organisations déjà présentes sur le terrain.
«Nous avons les mêmes objectifs soit la protection, la sensibilisation et la mise en valeur de nos boisés. On vit les mêmes enjeux, ce qui change finalement, c’est la localisation de chacun de nos sites», fait savoir Luc Leblanc, président de la Corporation du Bois de l’Équerre.
Si tout se déroule comme prévu, d’ici la fin de l’année 2015, la structure légale de l’organisme sera faite, un conseil d’administration sera choisi et l’équipe sera constituée.
On veut ainsi amorcer, dès 2016, l’établissement de coopération avec différents partenaires pour des ententes financières et de services. Autant les organismes que la Ville, qui appuie ce mouvement, souhaiteraient une mise en place rapide afin de propager la bonne nouvelle durant la 12e Conférence canadienne sur la forêt urbaine qui se tiendra à Laval en septembre 2016.
Le but désiré par la création de cette structure régionale n’est pas de faire disparaître les organismes existants, précise Luc Leblanc. La nouvelle organisation s’affairera plutôt à des tâches administratives. Sur le terrain, rien ne changera.
Origine
Cette intention d’un nouveau partenariat découle du comité «informel» sur les milieux naturels créé par le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval et qui regroupe la majorité des acteurs environnementaux de l’île Jésus.
«C’est un lieu d’échanges qui nous permet de partager nos préoccupations, de faire part de nos besoins. Cela a relancé le contact entre les différents organismes voués à la protection des boisés», indique le président de la Corporation du Bois de l’Équerre.
Celui-ci affirme que les entretiens de groupe jumelé au fait que du personnel œuvre au sein de plusieurs organismes simultanément ont accéléré la réflexion.
«On œuvre tous localement, mais au fond nous avons le même but soit celui de voir à la protection de 17 % des milieux naturels du Grand Montréal comme indiqué dans le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD).»
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