Fin des forums jeunesse : Le Forum jeunesse Laval outré de la décision du gouvernement du Québec
La direction du Forum jeunesse Laval (FJL) a appris, ce mercredi, la non-reconduction de son budget et de ses mandats pour l’année 2015-2016. La direction se dit amère et déçue d’autant plus qu’elle avait perçu le contraire au cours des dernières semaines.
«Il est inacceptable et irrespectueux qu’un gouvernement, qui se disait le meilleur allié des jeunes, refuse d’entendre les forums jeunesse régionaux avant de prendre sa décision, d’autant plus que les signaux envoyés par le Secrétariat à la jeunesse (SAJ) nous semblaient favorables, il y a de cela à peine quelques semaines», de dire le président du FJL, Yannick-Carl Demers.
Le FJL et ses homologues de la province soutiennent avoir toujours démontré une ouverture et une volonté de travailler en collaboration avec le gouvernement. Le réseau a réclamé des rencontres à plusieurs reprises afin d’être consultés, voire avisés des critiques qu’on aurait pu lui adresser.
Le regroupement affirme que la décision de mercredi découle de cette orientation gouvernementale de coupures de structures dans un souci de cohérence avec la mise en place de la nouvelle gouvernance régionale. À son avis, il s’agit vraisemblablement d’une idéologie mise en place au détriment des jeunes.
Réalisations
L’organisation lavalloise rappelle que, depuis sa création en 2000, elle a permis à plus d’une centaine de jeunes Lavalloises et Lavallois de participer activement au développement de leur communauté et de s’initier à la prise de décision au sein d’une instance démocratique.
En plus d’encourager la participation citoyenne des jeunes dans la communauté, le FJL évoque, également, sa participation à différentes consultations gouvernementales afin de faire valoir le point de vue des jeunes.
«C’est la voix des jeunes lavalloises et lavallois qui s’éteint aujourd’hui avec la disparition du FJL. C’est une catastrophe pour la santé démocratique du Québec qui va certainement contribuer à alimenter le cynisme des jeunes envers les élus», de conclure Yannick-Carl Demers.