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Le syndicat des chauffeurs d’autobus de la STL mis en tutelle

durée 12h29
24 avril 2015
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Ghislain Plourde
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Par Ghislain Plourde, Journaliste

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a annoncé, vendredi en fin de matinée, la mise en tutelle du Syndicat des chauffeurs d'autobus de Laval.

«Le président national du SCFP peut mettre une section locale sous tutelle en cas d'urgence et lorsque le SCFP est convaincu que c'est dans l'intérêt de cette dernière. Une tutelle est une mesure de protection, pour les membres, prévue dans nos statuts. Un administrateur sera nommé le temps de remettre les affaires du syndicat en ordre», a indiqué Marc Ranger, directeur adjoint au SCFP-Québec responsable du secteur du transport terrestre.

Le SCFP n’émettra aucun commentaire supplémentaire sur la question avant d'avoir complété un examen approfondi de la situation.

Le président de la section locale 5959, Richard Ouimet, n’est pas ébranlé par cette décision de la centrale syndicale.

«Une tutelle ce n’est pas catastrophique. C’est mis en place pour calmer les individus qui nous causent des problèmes depuis deux ans. Il n’y a pas eu de vol ni de fraude, c’est confirmé. La gang affiliée à la CSN nous harcèle à n’en plus finir», a-t-il dit à L’Écho de Laval lorsque joint pour commenter la nouvelle.

Le président Ouimet identifie un groupe d’environ 125 chauffeurs qui, selon ses propos, mène une vendetta personnelle à son endroit. «Ils ont juré d’avoir ma tête et prennent tous les moyens possibles. En 27 ans à la STL, je n’ai jamais vu ça», déclare-t-il.

Richard Ouimet va plus loin et affirme qu’un groupe mène une croisade contre lui depuis 2003.

«J’ai découvert une fraude, j’ai réussi à récupérer 2 225 000 $ en poursuivant des actuaires, des comptables, des chauffeurs et le syndicat qui administraient notre régime de retraite. J’ai fait expulser du monde du syndicat et depuis ce temps ils veulent ma peau. »

Le président syndical, qui retournera au boulot le 6 mai prochain après une suspension de plusieurs semaines en raison d’une altercation avec un autre travailleur, allègue que les chauffeurs embauchés durant les cinq dernières années font les frais de cette guerre intestine.

«Ils sont intimidés pour signer des pétitions. Ils se font traiter de tata, d’imbécile s’ils ne le font pas. Pour avoir la paix, les chauffeurs mangent dans l’autobus. Ils sont pris entre l’arbre et l’écorce.»

Le Syndicat des chauffeurs de la STL a mis fin à une association vieille de plus de 40 ans avec la CSN, en 2010.

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  • S
    Sgec
    temps Il y a 9 ans
    Toujours la même petite gang qui met le trouble.
  • S
    Scorpion
    temps Il y a 7 ans
    Moi personnellement en temps que chauffeur j'aurai défié le syndicat et il m'aurait pas traités de tatas 2 fois.Parce que j'ai déjà été syndiqué dans le passé et je trouve sa de la merde

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