Révision de la gouvernance en transport : le maire de Laval en accord avec le projet
L’intention du gouvernement québécois de revoir la gouvernance en matière de transport est bien accueillie par le maire de Laval, Marc Demers.
«Je m’efforce d’analyser cette proposition du point de vue de l’usager, qu’il soit Lavallois, Montréalais ou résidents des couronnes» a-t-il déclaré en reconnaissant que les propositions mises sur la table vont dans le sens d’une amélioration du service.
Il reste, néanmoins, plusieurs questions à régler avant la mise en application du projet du ministre des Transports, Robert Poëti, et de ses fonctionnaires. Là-dessus, le premier magistrat de l’île Jésus prépare ses recommandations qu’il soumettra afin de bonifier le plan.
«Certains aspects devront être éclaircis et nous mûrissons présentement nos propositions. Le projet du ministre évoque des contrats de performance soumis aux sociétés de transports comme la Société de transport de Laval (STL), nous voulons que les termes de ces contrats concordent avec les attentes des Lavallois», précise-t-il.
L’important volet du financement de la future Agence régionale de transport (ART) ainsi que le maintien et le développement des réseaux restent à clarifier.
«L’engagement financier du gouvernement du Québec et celui des municipalités sont à définir, ceci représente un enjeu considérable pour les citoyens des villes qui souhaitent une équité fiscale et un niveau de service conforme à ce qu’ils payent».
En conclusion, pour le maire Demers, les discussions et les décisions devront être prises pour prioriser l’intérêt des utilisateurs. De là, l’importance à accorder sur le sujet de la gouvernance de la future ART, les pouvoirs accordés à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et leur impact sur les sociétés de transports.
«Les sociétés de transports comme la STL, le Réseau de transport de Longueuil (RTL) ou la Société de transport de Montréal (STM) sont proches des voyageurs et elles peuvent donc réagir adéquatement à leurs attentes. La nouvelle structure du ministre doit préconiser une approche qui met l’usager au centre des décisions. »