Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Traumatisme cranio-cérébral : quels sont les soins disponibles ?

durée 08h58
5 septembre 2017
ici

commentaires

ici

likes

imprimante

Article commandité

Le traumatisme cranio-cérébral, également connu sous le nom de TCC, survient lorsque le cerveau a été secoué ou frappé de manière directe et que les cellules cérébrales (ou neurones) et leurs prolongements (les axones) sont endommagés. Ce traumatisme est à l’origine d’une destruction partielle ou un dysfonctionnement du système nerveux intra-crânien. Il provoque dans la plupart des cas un changement soudain de l’état de conscience du patient, de gravité et de durée variables.

À l’heure actuelle, il existe des protocoles de soins généraux pour les personnes atteintes de traumatisme cranio-cérébral, qui sont à chaque fois adaptés à la situation particulière du patient. Ces protocoles se composent de trois phases principales :

  1. La phase de traitement médical et de réadaptation précoce

Tout d’abord le patient est soumis à un traitement médical à la suite de son traumatisme, et ce pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois selon les cas. Puis commence la période de réadaptation précoce. C’est à ce moment qu’entrent en jeu les neurologues, neurochirurgiens, ergothérapeutes, physiothérapeutes, neuropsychiatres et travailleurs sociaux.

  1. La phase de réadaptation fonctionnelle intensive et de soutien à l’intégration sociale

Cette phase démarre lorsque l’état médical du patient est stabilisé. Son objectif est d’aider le patient à développer son autonomie physique, cognitive, émotive et comportementale, et de maximiser son potentiel de récupération des capacités.

  1. La phase de maintien des acquis

Elle dure dans le temps, car elle a pour but de permettre à la personne de conserver le plus d’autonomie regagnée possible. Elle fait appel à un certain nombre de personnes ressources, selon les besoins spécifiques à chaque cas.

Lors de chacune de ces phases, il existe des programmes innovants pour optimiser au maximum les progrès réalisés par le patient. Un centre de réadaptation neurologique adapté à la situation de chaque patient offre ces différents types de programmes personnalisables.

Neuro-Program : il s’agit d’une réadaptation spécifique des lésions du Système Nerveux Central (cerveau et moelle épinière) par stimulation de l’élasticité cérébrale. Cette approche est multidisciplinaire et vise à optimiser le reconditionnement physique du patient. Elle utilise la robot-thérapie, l’entraînement fonctionnel, la physiothérapie spécifique, les thérapies cognitives, les activités physiques adaptées et les thérapies manuelles.

Vital-Neuro : ce programme offre des activités physiques adaptées et un accompagnement personnalisé par un kinésiologue. Il est adapté aux personnes à mobilité réduite.

Il existe encore d’autres types de programmes de réadaptation utilisant les nouvelles technologies, une équipe de spécialiste saura vous conseiller le plus adapté en fonction de vos besoins.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 26 décembre 2025

Comprendre la couleur de la glace et la règle «1-10-1» pour prévenir les noyades

Dans la foulée de la noyade d'un homme dans la quarantaine et d'un enfant survenue à Saint-Zénon, la Société de sauvetage du Québec rappelle certaines règles de sécurité à adopter lorsqu'on pratique des activités sur la glace. Ce fut un jour de Noël sombre pour les proches des deux victimes, dont le décès a été confirmé par la Sûreté du Québec ...

Publié le 25 décembre 2025

Le gouvernement suspend l'interdiction d'exporter des plastiques à usage unique

Le gouvernement fédéral suspend son projet d'interdiction de l'exportation de plastique à usage unique en raison des droits de douane et des problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement qui «exercent une pression considérable sur l'économie nationale». Samedi, le gouvernement a lancé dans la Gazette du Canada une consultation de 70 jours sur la ...

Publié le 25 décembre 2025

Saison de la grippe: des réticences persistent face à la vaccination, dit un sondage

Alors que la saison de la grippe bat son plein, un sondage réalisé par la division de la firme Léger consacrée à la recherche dans le domaine de la santé démontre que 28 % des Canadiens sont réticents à se faire vacciner contre l’influenza. Trois principales sources d’inquiétude ont été identifiées par les 300 professionnels de la santé consultés ...