Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les différents types de médecine non conventionnelle

durée 16h42
4 mai 2018
ici

commentaires

ici

likes

imprimante

Article commandité

On l’appelle parfois médecine douce, médecine complémentaire ou médecine alternative : tous ces synonymes désignent la même chose, à savoir des médecines non conventionnelles. En quoi sont-elles différentes d’une médecine que l’on qualifierait de « classique » ? Dans les méthodes et les pratiques employées, elles ne sont pas totalement considérées comme « scientifiques ». Mais consulter un portail dédié au bien-être et à la santé au naturel vous permettra de mieux comprendre les différences. Sinon, lisez cet article ! 

 

Qu’est-ce qu’une médecine non conventionnelle ?

 

Il existe aujourd’hui 17 catégories rassemblant plus d’une centaine de disciplines associées à la médecine non conventionnelle. Parmi elles, on retrouve :

  • La médecine chinoise
  • La médecine ayurvédique
  • La médecine intégrative

 

Pourquoi sont-elles nommées ainsi ? Parce qu’elles visent une guérison holistique du corps, et s’affranchissent généralement de la médecine traditionnelle, basée elle, sur les faits. De plus, l’efficacité de la majorité de ces pratiques n’a pas été démontrée scientifiquement, ce qui empêche de les considérer comme de la médecine classique. Beaucoup d’entre elles se basent sur des techniques ancestrales ou des croyances en lien avec la puissance de l’esprit.

 

Parmi les plus connues des médecines conventionnelles, on retrouve l’ostéopathie, l’aromathérapie/homéopathie, l’acupuncture et la psychothérapie.

 

L’ostéopathie, une discipline désormais reconnue

 

Le pratiquant se base sur une connaissance pleine et entière du corps humain, de ses articulations, et ses flux. L’ostéopathe va ainsi agir sur les problèmes structurels, en adoptant une vision d’ensemble du corps. Contrairement à un kinésithérapeute qui cherchera à soigner une fracture, l’ostéopathe va détecter la défaillance ayant provoqué cette fracture, pour remonter jusqu’à son origine.

 

Longtemps décriée, cette profession est aujourd’hui de plus en plus plébiscitée par les patients qui cherchent une guérison totale.

 

Homéopathie et aromathérapie, une source supplémentaire de bien-être

 

Les bienfaits de l’huile essentielle de pamplemousse ou les vertus de l’huile essentielle de citron ne sont plus à démontrer : l’homéopathie et l’aromathérapie sont d’excellents moyens pour qu’un patient se sente mieux, à plusieurs échelles. Le recours à ces médecines peut se faire dans plusieurs optiques :

  • Préventive, notamment lors de maladies détectées (cardiovasculaires par exemple)
  • Curative, en traitement sur une zone donnée (intestins, foie, cœur)
  • De mieux-être, pour agir sur les angoisses ou les peurs

Les effets homéopathiques sont nombreux, bien qu’il ait été démontré qu’une importante part psychologique (et donc souvent, placebo) influe sur le processus. Les effets s’observent à deux niveaux :

  • Sur la santé, avec une facilitation du transit intestinal, un dégagement des voies respiratoires, un apaisement des tensions musculaires
  • Sur l’esprit, en favorisant la libération d’endorphines qui procurent du bien-être, l’endormissement ou la sensation de bonheur

 

Parmi les huiles essentielles ou les plantes les plus utilisées en médecine, on retrouve l’eucalyptus, les agrumes (citron, pamplemousse, mandarine, cédrat), les plantes fleuries (lamier, pervenche de Madagascar, belladone, colchique). Elles se prennent sous forme de comprimés, de gélules, diluées dans une lotion, un bain ou une infusion, ou bien diffusées dans l’atmosphère.

 

L’acupuncture, pour des soins ciblés

 

Directement inspirée des techniques de soin chinoises, l’acupuncture est une médecine énergétique, qui se focalise sur les sens et l’origine des problèmes observés comme le stress ou les angoisses. Cette médecine est rarement utilisée à des fins curatives, pas plus pour des maux physiques.

 

Sa vision holistique permet de faire travailler le corps en synergie avec l’esprit. Elle est recommandée pour les traitements ORL, les rhumatismes ou encore certaines maladies de la peau.

 

La psychothérapie, une guérison du corps et de l’esprit

 

Discipline reconnue, mais peu pratiquée encore (elle nécessite l’obtention d’un permis de travail spécifique au Québec), le ou la psychothérapeute va discuter avec son patient qui en éprouve le besoin. Contrairement à un psychologue, à qui le patient est adressé, c’est le patient qui vient au psychothérapeute.

 

Les problèmes discutés sont variés, depuis les difficultés pathologiques ou comportementales, jusqu’aux difficultés sexuelles ou psychosomatiques. Les séances sont généralement longues et cherchent à faire travailler l’esprit vers l’acceptation d’une situation actuelle, vers sa résolution. Peu de cas de guérison totale ont été avérés, et il s’agit beaucoup plus d’une médecine permettant un accompagnement de long terme.

 

 

La place des médecines non conventionnelles a grandi depuis quelques années maintenant. Leur but n’est pas une guérison à l’instant T d’un mal, mais bien la guérison pleine et entière du corps et de l’esprit. Qu’elles favorisent la relaxation, qu’elles soient portées sur des techniques corporelles précises ou bien qu’elles fassent appel aux sens, ces médecines sont souvent prescrites en complément d’un traitement médical classique. Ce sont aussi des médecines auxquels les patients peuvent avoir recours sans avis médical, car cela n’est généralement pas remboursé par l’assurance maladie.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Le gouvernement suspend l'interdiction d'exporter des plastiques à usage unique

Le gouvernement fédéral suspend son projet d'interdiction de l'exportation de plastique à usage unique en raison des droits de douane et des problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement qui «exercent une pression considérable sur l'économie nationale». Samedi, le gouvernement a lancé dans la Gazette du Canada une consultation de 70 jours sur la ...

Publié hier à 15h00

Saison de la grippe: des réticences persistent face à la vaccination, dit un sondage

Alors que la saison de la grippe bat son plein, un sondage réalisé par la division de la firme Léger consacrée à la recherche dans le domaine de la santé démontre que 28 % des Canadiens sont réticents à se faire vacciner contre l’influenza. Trois principales sources d’inquiétude ont été identifiées par les 300 professionnels de la santé consultés ...

Publié hier à 12h00

Quatre mois après l'interdiction des téléphones à l'école: l'impact «est majeur»

Quatre mois après l'entrée en vigueur de l'interdiction des téléphones portables dans les écoles primaires et secondaires du Québec, plusieurs directions scolaires constatent des effets positifs sur la vie sociale, le niveau d’activité physique des jeunes, mais aussi sur la réussite scolaire. C’est l’avant-dernier jour de classe avant les ...