La tournée La bonne conduite n'a pas d'âge s'invite à Laval
Par Salle des nouvelles
Les aînés sont de plus en plus nombreux sur les routes du Québec, et la région lavalloise ne fait pas exception. En 2017, les personnes âgées de 55 ans ou plus représentaient 37 % des détenteurs de permis de conduire de cette région, soit plus de 100 000 personnes.
À Laval, bien que la proportion de victimes de la route par 100 000 habitants ait diminué, on dénombre plus de victimes en 2017 que la moyenne des 5 dernières années (2012-2016), sauf chez les 65-74 ans (-2,1 %).
Il ne s’agit pas de s’alarmer, mais plutôt de se préparer et de continuer à faire des progrès. C’est la mission que s’est donnée la Fondation CAA-Québec avec sa 2e tournée La bonne conduite n’a pas d’âge.
« L’idée, c’est d’offrir toute l’information et les meilleurs conseils qui soient aux aînés afin de les aider à s’adapter aux changements qui viennent avec l’âge. La conduite automobile, ce n’est pas une question d’âge, mais de santé physique et cognitive. Sachant que nos capacités à conduire diminuent avec le temps, nous devons apprendre à nous mettre dans les meilleures dispositions pour nous assurer des déplacements sécuritaires », précise Marco Harrison, directeur de la Fondation CAA-Québec.
La tournée débute en octobre, à l’occasion du mois des aînés. Au total, la Fondation visitera 11 régions du Québec. Elle espère rencontrer et sensibiliser 1 500 aînés. À Laval, c’est la résidence pour retraités Les Jardins de Renoir, située au 1400, boulevard Chomedey, qui accueillera la Fondation le 4 octobre.
Au menu :
- Simulateur de conduite : testons les réflexes
- Atelier AutoAjuste : adoptons une position de conduite ergonomique
- Atelier Vision 360 : ajustons les rétroviseurs afin de bien couvrir les angles morts
- Conférence sur les bonnes habitudes de conduite, la sécurité routière, les signes à surveiller et sur la vie après le permis, etc.
- Astuces pour adapter notre conduite à notre condition
L’autonomie au cœur des priorités de la Fondation
Ce que craignent le plus les aînés, c’est de perdre leur permis de conduire. Pour eux, c’est synonyme de perte d’autonomie. « Ce que la Fondation souhaite, c’est évidemment les garder le plus longtemps possible derrière le volant, à condition que ce soit sécuritaire, mais surtout les garder 100% mobiles », ajoute M. Harrison.
Il faut d’abord prendre conscience que ça demande des ajustements ou des changements d’habitudes, mais que ça implique aussi d’être bien outillé pour faire la transition, en plus de nécessiter de l’ouverture d’esprit. « Il n’y a pas de doute : l’automobile est un mode de déplacement pratique. Mais en 2018, il existe tout plein d’autres solutions qui peuvent très bien répondre aux besoins en matière de déplacement. Il faut simplement leur donner une chance! », conclut le directeur de la Fondation.
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