Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La campagne « Risque stupide » : une bonne dose d’humour pour parler des ITSS

durée 11h17
21 novembre 2018
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

À Laval, comme au Québec, le nombre d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) est en explosion.

Le nombre de cas de chlamydia et de gonorrhée augmente année après année depuis au moins 15 ans. Résultat : en 2017, 1 240 cas de chlamydia et 206 cas de gonorrhée ont été déclarés à la Direction de santé publique. Les jeunes de moins de 25 ans représentent 57 % des cas de chlamydia et 42 % des cas de gonorrhée déclarés à Laval. Ces chiffres représentent seulement la pointe de l’iceberg, car plusieurs cas ne sont ni détectés ni déclarés, ces infections étant souvent asymptomatiques.

« Ces chiffres démontrent que nous devons agir en proposant une campagne de prévention percutante afin de rejoindre les jeunes qui ne se protègent pas systématiquement. Beaucoup d’entre eux, sexuellement actifs, ont une certaine méconnaissance des ITSS et des risques qui y sont associés comme l’infertilité, les douleurs chroniques chez les femmes, etc. Le fait que la chlamydia et la gonorrhée se traitent à l’aide d’antibiotiques amène beaucoup de jeunes à en banaliser les risques. Le port du condom est également vu comme peu important », explique le docteur Jean-Pierre Trépanier, directeur de santé publique de la région de Laval.

Patricia Deland, sexologue à la Direction de santé publique ajoute : « Pour maximiser l’accès aux services de santé, il devient important d’aller vers les jeunes, dans les milieux où ils se trouvent, pour les inciter à passer un test de dépistage. Se faire dépister régulièrement est la seule façon de connaître son statut. Une action simple, rapide, confidentielle et sans douleur, qui permet de prendre soin de sa santé sexuelle et celle des autres ».

La Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval lance sa nouvelle campagne de prévention des ITSS : « Tu ne prendrais pas de risque stupide pour un jeu. Pourquoi le faire dans la vraie vie? » 

Via des capsules vidéos humoristiques mettant en vedette de jeunes humoristes de la relève, l'objectif de cette campagne est de démystifier le dépistage et favoriser le port du condom.

Des groupes de discussion ont été organisés auprès de jeunes de 15 à 25 ans afin de créer une campagne qui répondrait à leurs besoins et qui serait bien reçue par le public cible. C’est ce qui a mené au développement d’une campagne intégrant l’humour et les médias sociaux. Trois vidéos humoristiques seront lancées dans les réseaux sociaux et sur le Web. 

En plus des réseaux sociaux, la campagne Risque stupide sera déployée dans les milieux d’enseignement et les organismes jeunesse de la région sous forme d’affichage et de kiosques d’information. Le dépistage de la chlamydia et de la gonorrhée sera offert sur place. Le site Web risquestupide.ca permettra de visionner les vidéos et de connaître les différents lieux où se procurer des condoms et passer des tests de dépistage.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 10h43

La STL convie la communauté pour remplir un autobus de denrées demain

La Société de transport de Laval (STL) relance son invitation à la population à venir offrir des dons en dentées non périssables, demain le jeudi 20 novembre. Les gens sont attendus au terminus Le Carrefour, de 10 h à 17 h, pour remplir l'un de leur autobus. Il s'agit de la troisième édition de cette collecte au profit des paniers de Noël du ...

Publié à 9h00

Les pharmaciens propriétaires vont aussi contester des dispositions de la loi 2

Après les médecins spécialistes et les étudiants en médecine, voilà que les pharmaciens propriétaires annoncent à leur tour leur intention de contester devant les tribunaux des dispositions de la loi 2. Selon l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), cette loi comprend des articles qui «bouleversent de manière permanente la ...

Publié hier à 15h00

Un immigrant sur cinq quitte le Canada dans les 25 années suivant son arrivée

Un nouveau rapport indique qu'un nouvel immigrant sur cinq quitte le Canada dans les 25 ans suivant son arrivée, et que la plupart de ceux qui partent le font au cours des cinq premières années suivant leur arrivée. Le rapport annuel «Leaky Bucket» (le seau percé) de l'Institut pour la citoyenneté canadienne indique que les titulaires d'un ...