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Pandémie COVID-19

Écoles, ainés, centre de détention : « On demande de se placer en mode solution »

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6 mai 2020
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Par Inès Lombardo, Journaliste

La vice-première ministre Guibeault a prévenu la population que les premiers retours à l'école ne « seraient probablement pas parfaits ». La santé publique a par ailleurs élevé l'âge selon lequel le facteur risque est le plus important à 70 ans et accordé des permissions à une catégorie très ciblée de détenus ayant commis des délits mineurs.

Pour le gouvernement, c'est une évidence, les réouvertures des écoles et garderies le 11 mai doivent se faire graduellement: de fait, les services de garde ouvriront à 30% de leur capacité dans un premier temps.

Les écoles primaires devront aussi s'adapter car elles feront face à des défis logistiques du fait de la distanciation à respecter. Les classes ouvriront avec 15 élèves maximum par classe.

« Lundi prochain, il manquera peut-être quelque chose dans les écoles, a admis la vice-première ministre. Les retours ne seront probablement pas parfaits. Mais on a confiance en nos mesures et on demande de se placer en mode solution. Si on l’est tous, on va y arriver tous ensemble ».

Assouplissement pour les moins de 70 ans

Le gouvernement fixe désormais le facteur de risques associé à l’âge à 70 ans, non plus à 60 ans. De fait, pour la santé publique les risques de complications sont plus important au-delà de cet âge. 

Pour chasser les éventuelles interprétations, le directeur de la santé publique Horacio Arruda a précisé : « Les personnes de plus de 70 ans ne doivent pas se sentir écartées pour autant,  celles qui le peuvent ont toujours le droit d'aller dans les services essentiels! »

Les personnes entre 60 et 69 ans peuvent donc aller travailler à condition de toujours respecter les consignes de distanciation. Le message passé par Québec est double, cela signifie que les éducateurs et enseignants  de cette tranche d'âge peuvent eux aussi faire leur rentrée.

« Cela va faire du bien de vivre un déconfinement graduel, de retrouver un semblant de normalité à travers ces étapes. Pour aller vers ce retour, il faut continuer de suivre les consignes de santé publique », avertit Geneviève Guibault.

Des permissions sous condition en milieu carcéral

L'un des autres enjeux du jour concerne les centre de détention. Celui de Montréal, qui compte ce 6 mai 34 détenus confirmés positifs au virus, est particulièrement surveillé.

Aujourd'hui, Québec accorde, sous réserve de l'approbation des directeurs de chaque établissement, des permissions de sortie à des fins médicales à certains groupes très ciblés, dont le reste de peine ne dépasse pas 30 jours. « Cette mesure concerne des personnes qui ont commis des délits de faible niveau de gravité. Aucun détenu qui a commis un crime violent ne sortira. Je veux être très claire là-dessus. »

Les cas de COVID-19 au Québec

Ce mercredi 6 mai, le bilan du nombre de cas atteints par le virus au Québec comptabilise 910 nouveaux cas par rapport à hier, soit 34 327 cas au total. Il y a 1840 hospitalisation, dont 213 aux soins intensifs.

Le gouvernement déplore 2510 décès depuis le début de la crise.

 

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