Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Dans le cadre d'une enquête de Statistique Canada

Le Québec observe une hausse de l'emploi et un recul du taux de chômage en juillet

durée 12h00
7 août 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Le Québec enregistre une hausse de 97 600 emplois (+ 2,4 %) en juillet 2020 par rapport à juin 2020. Le taux de chômage diminue de 1,2 point de pourcentage en juillet pour se fixer à 9,5 %. C'est ce qui ressort des données sur l'emploi et la population active issues des résultats de l'Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada diffusés aujourd'hui.

L'emploi a augmenté de 576 000 au cours des trois derniers mois, ce qui équivaut à plus des deux tiers (70 %) des 820 500 emplois perdus entre février et avril 2020. Le niveau d'emploi en juillet rejoint celui de mars, mois où les mesures de confinement ont débuté.

Augmentation des temps partiels en juillet

En juillet, l'emploi à temps plein demeure stable, alors que celui à temps partiel augmente de 98 300. L'emploi progresse dans le secteur privé (+ 53 700), dans le secteur public (+ 28 600) et chez les travailleurs indépendants (+ 15 400). Le taux d'activité est en hausse de 0,7 point et s'établit à 64,3 %, et le taux d'emploi s'accroît de 1,3 point pour se fixer à 58,1 % en juillet.

Au Canada, en juillet, l'emploi progresse de 418 500 (+ 2,4 %). Le taux de chômage diminue de 1,4 point et se fixe à 10,9 %. Le Québec, l'Ontario (+ 150 700), la Colombie-Britannique (+ 70 200) et l'Alberta (+ 67 300) affichent les plus fortes hausses de l'emploi.

Au cours des sept premiers mois de 2020, comparativement à la même période de l'année précédente, l'emploi au Québec a fléchi de 267 100. Au cours de cette période, l'emploi à temps plein a diminué de 130 700 et celui à temps partiel de 136 400. Depuis le début de l'année 2020, le taux de chômage au Québec s'établit en moyenne à 9,7 % (au Canada : 9,8 %).

Mise en garde au sujet des effets de la pandémie de COVID-19 sur les données de l'enquête

Tout comme en mars, en avril, en mai et en juin, les effets de la crise de la COVID-19 sur le marché du travail en juillet doivent être interprétés avec prudence dans l'analyse des résultats de l'Enquête sur la population active (EPA).

La période de référence de l'enquête pour le mois de juillet s'étend du 12 au 18 juillet. Les effets sur l'emploi et le chômage de certaines mesures prises par le gouvernement du Québec pendant cette période ont donc potentiellement été mesurés par l'enquête, notamment la réouverture des restaurants de la grande région de Montréal, la reprise des activités sportives intérieures et le déconfinement de tous les secteurs (sauf les festivals et grands rassemblements, les camps de vacances avec séjour et les sports de combat).

Comme le retour au travail dans les bureaux est permis depuis le 18 juillet, soit le dernier jour de la semaine de référence, son effet est en partie mesuré dans cette édition de l'EPA.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h16

76 % des Québécois seraient pour la contraception gratuite

La grande majorité des Québécois (76 %) souhaiterait avoir un accès gratuit à la contraception, selon un sondage Léger commandé par Québec solidaire (QS) et rendu public lundi. En entrevue, la co-porte-parole de QS, Ruba Ghazal, exhorte le gouvernement Legault d'adopter cette mesure, lui qui répète constamment vouloir soulager le «portefeuille» ...

Publié le 31 octobre 2025

Les Canadiens soutiennent le principe des demandes anticipées d’aide médicale à mourir

Un nouveau rapport de Santé Canada indique que les personnes sondées au sujet de l’aide médicale à mourir (AMM) sont «généralement» favorables à ce que les patients qui perdront leur capacité de discernement puissent donner leur consentement anticipé. Actuellement, l’aide médicale à mourir est légale pour les personnes atteintes d’une maladie ...

Publié le 31 octobre 2025

L'abolition du changement d'heure pourrait sauver des vies, dit une étude

L'abolition du changement d'heure au printemps et l'adoption permanente de l'heure normale à laquelle nous revenons en fin de semaine pourraient sauver des vies, notamment en évitant des centaines de milliers de cas d'obésité et d'accidents vasculaires cérébraux seulement aux États-Unis, ont calculé des chercheurs américains. Plus précisément, ...