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Annonce de la ministre Blais

Hébergement de longue durée : « Des milieux de vie qui nous ressemblent »

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15 avril 2021
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Léa Arnaud
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Par Léa Arnaud, Journaliste

« Des milieux de vie qui nous ressemblent », c’est le nom de la toute première Politique d'hébergement de soins et services de longue durée présentée ce matin par la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais.

Cette politique vise à privilégier la qualité de vie et le mieux-être des personnes hébergées en s’assurant que les services et les soins qui y sont prodigués soient de qualité. Ils doivent correspondre aux besoins, aux préférences, aux habitudes de vie, aux valeurs et à la culture des personnes qui y vivent. 

« Nous souhaitons favoriser les relations amicales et sociales des résidents, ainsi que l'autodétermination de ceux-ci. On doit pouvoir respecter leurs décisions tant et aussi longtemps qu’ils sont capables d’en prendre », a expliqué la ministre Blais. « C’est le milieu de vie qui doit s’adapter aux personnes hébergées, non l’inverse. »

La Politique s'articule autour de cinq axes d'intervention : la personne hébergée, les proches, les prestataires de services, le milieu de vie et de soins et la communauté.  L’idée est de faire des hébergements de longue durée des milieux de vie et de soins. Pour y parvenir, le gouvernement provincial prévoit un plan d’action qui sera dévoilé à la fin de l’été ou au début de l’automne prochain. En attendant, il y a déjà 10 millions de dollars qui sont prévus pour embaucher des chargés de projet dans les CISSS et CIUSSS du Québec afin de développer cette nouvelle politique.

« Les milieux d'hébergement de longue durée doivent devenir des endroits dont nous sommes fiers collectivement et, surtout, où les personnes se sentent comme à la maison, en sécurité. Nous allons offrir un environnement encore mieux adapté aux différentes clientèles. Toute personne adulte hébergée a droit à un milieu de vie de qualité : un milieu qui respecte son identité, sa dignité, son intimité, son profil fonctionnel et sa participation sociale. »

La COVID-19 a mis en lumière des lacunes importantes dans ce type d’endroit. Ainsi, le gouvernement du Québec a dépensé 750 millions de dollars pour l’embauche de personnel et 20 millions pour améliorer la nourriture. Des premiers pas pour améliorer la qualité de vie des résidents et la bientraitance. 

Lors de son annonce, Marguerite Blais a également rappelé que le maintien à domicile est une option à promouvoir. Même s’il arrive que l'état de santé physique ou cognitif d'une personne ne lui permette plus de demeurer chez elle ou encore que sa situation familiale l'amène vers un hébergement de longue durée. À cet endroit, elle pourra être soutenue pour développer son autonomie ou s'y rétablir.

« Avec cette Politique nous souhaitons changer les mentalités à la fois sur le maintien à domicile et sur la possibilité d’entrer en hébergement de longue durée. On peut voir de très belles choses dans ces milieux. » 

Il est à noter qu’un processus de consultation a aussi été mené auprès des partenaires concernés, incluant les Premières Nations et les Inuits, en janvier, février et août 2020. 

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