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Une recommandation du Comité sur l’immunisation du Québec

Les personnes immunodéprimées pourront recevoir une troisième dose de vaccin

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30 août 2021
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Afin d’offrir une meilleure protection face à la COVID-19 aux personnes immunodéprimées ou dialysées, et dans le contexte de la montée du variant Delta, le Comité sur l’immunisation du Québec recommande qu'une dose additionnelle de vaccin leur soit administrée. Une telle recommandation est déjà appliquée dans plusieurs pays, notamment la France et les États-Unis.

Un intervalle minimal de quatre semaines suivant la deuxième dose devrait être respecté avant l'administration d'une dose additionnelle. 

Le CIQ recommande que dans la mesure du possible, une dose d'un vaccin contre la COVID-19 à ARNm (Pfizer ou Moderna) soit utilisée pour l'immunisation des personnes immunodéprimées ou dialysées.

Ainsi, il apparaît préférable d'offrir une dose additionnelle de vaccin à ARNm à une personne immunodéprimée ayant auparavant reçu des doses de vaccin à vecteur viral (AstraZeneca ou CoviShield).

Comme la protection pourrait demeurer inférieure à celle observée après deux doses chez les personnes immunocompétentes, des mesures additionnelles de prévention devraient toujours être maintenues pour cette population.

Les personnes concernées peuvent se présenter dès maintenant dans les cliniques de vaccination sans rendez-vous. Pour celles qui souhaitent prendre rendez-vous en ligne pour obtenir leur dose additionnelle, la plateforme de prise de rendez-vous Clic Santé sera mise à jour au cours des prochains jours et présentera cette option pour la clientèle des personnes immunodéprimées et dialysées.

Usagers des CHSLD 

À l'heure actuelle, le CIQ ne recommande pas l'administration d'une dose additionnelle pour les résidents des CHSLD. Cette recommandation est formulée notamment en raison du court délai depuis l'administration de la deuxième dose, de l'incidence faible de la COVID-19 actuellement dans ces milieux et des données insuffisantes sur l'efficacité et l'innocuité d'une dose additionnelle pour cette clientèle. 

Rappelons que dans ces milieux de vie, les deuxièmes doses de vaccin ont été majoritairement offertes aux résidents et aux travailleurs trois à quatre mois après la première. Il a été démontré qu'un tel intervalle allongé était lié à une meilleure réponse immunitaire et probablement à une meilleure efficacité vaccinale qu'un calendrier de vaccination utilisant des intervalles plus courts entre les doses.

Notons toutefois que devant la circulation croissante du variant Delta, beaucoup plus transmissible, la vaccination des travailleurs œuvrant en CHSLD, des proches aidants et des visiteurs est cruciale pour protéger les résidents, tout comme l'application de mesures optimales de prévention des infections.

Personnes ayant reçu des doses à l'étranger

Pour les voyageurs ayant été vaccinés contre la COVID-19, à l’extérieur du Canada et dont le vaccin administré n’est pas approuvé par les autorités sanitaires canadiennes, le CIQ recommande également l’administration d’une dose additionnelle de vaccin à ARNm. La dose additionnelle de vaccin à ARNm devrait être offerte au moins quatre semaines après la dernière dose reçue d'un vaccin non autorisé au Canada.

Soulignons qu'une dose additionnelle de vaccin pour ces personnes est également recommandée par l'Agence de santé publique du Canada (ASPC).

Québec indique que les présentes recommandations seront révisées au besoin selon l'évolution de la situation épidémiologique, de la circulation des variants et de nouvelles données qui deviennent disponibles.

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