Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

En voie d'être déployés dans les écoles

Une nouvelle étude démontre l'utilité des tests rapides en milieu scolaire

durée 10h00
18 octobre 2021
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Les tests rapides de dépistage de la COVID−19 qui sont en voie d’être déployés dans les écoles du Québec pourraient à tout le moins permettre d’éviter de renvoyer inutilement à la maison les enfants qui présentent des symptômes inquiétants, démontre une nouvelle étude québécoise.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux et le ministère de l’Éducation ont récemment annoncé que ces tests seraient implantés dans les écoles de dix régions de la province, notamment à Montréal, à Laval et en Montérégie.

La docteure Caroline Quach−Thanh, du CHU Sainte−Justine, et ses collègues ont étudié l’utilisation optimale des tests rapides pour contenir les éclosions et évalué leur efficacité en milieu scolaire.

Ils en viennent à la conclusion que les tests par réaction de polymérisation en chaîne (les tests PCR) demeurent la technique la plus sensible chez les individus symptomatiques, mais que les tests rapides ont un rôle à jouer lorsque les enfants présentent des symptômes.

«Si tu arrives le matin et que tu réalises que l’enfant tousse un peu et peut−être qu’il a un mal de gorge, si le test est négatif, l’enfant peut rester à l’école, a résumé la docteure Quach. Évidemment, si ça perdure, il faudrait aller faire un (test) PCR comme d’habitude, mais on est capable de permettre une fréquentation scolaire autour de ce test−là.»

Il se pourrait que les tests rapides ratent quelques infections au SRAS−CoV−2 comparativement aux tests PCR, mais le risque est moindre chez les patients qui présentent des symptômes. Ces tests rapides sont aussi plus efficaces lorsque la charge virale est élevée, ce qui correspond au moment où la contagion est plus grande.

La docteure Quach en vient donc à la conclusion que les tests rapides devraient être réservés en priorité aux personnes symptomatiques.

Et même s’ils pourraient permettre à certains enfants de rester à l’école ou au service de garde, dit−elle, il faudra quand même faire preuve de discernement, puisque les critères qui existaient avant la COVID pour renvoyer un jeune à la maison demeurent valides.

«Si l’enfant fait de la fièvre, qu’il ne va pas bien, qu’il n’est pas capable de suivre les activités, on devrait encore le renvoyer à la maison, a−t−elle dit. S’il fait 39 de fièvre et que le test est négatif, qu’il est amorphe, qu’il n’est pas capable de suivre ce qui se passe en classe, il y a peut−être une influenza, il y a peut−être d’autres virus qu’on ne veut pas non plus transmettre.» 

Les résultats de cette étude ont été obtenus grâce à la participation de plus de 2000 élèves du secondaire et près de 300 membres du personnel scolaires recrutés dans deux écoles secondaires de Montréal et suivis entre les mois de janvier et juin 2021.

Les chercheurs ont trouvé une plus grande proportion de cas asymptomatiques dans ces écoles participantes, ce qui voudrait dire que plus de cas ont été ratés dans les autres écoles de la province.

De plus, parmi les infections dont la source était connue, 72,5 % découlaient d’une transmission familiale et 25 % d’une transmission scolaire.

Jean−Benoit Legault, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Les pressions sociales durant les Fêtes engendrent stress et anxiété

La période des Fêtes est synonyme pour plusieurs d'un véritable marathon d'événements pour souligner Noël et la nouvelle année, ce qui peut engendrer stress et anxiété. À travers ce tumulte, il est important de respecter ses limites et de prendre soin de sa santé mentale, rappelle un psychologue clinicien. Pour la plupart des personnes, Noël et ...

Publié hier à 12h00

Les pompiers sont confrontés à davantage de violence dans leurs fonctions

Les pompiers affirment être confrontés à une violence croissante dans l'exercice de leurs fonctions et demandent au gouvernement fédéral de renforcer la législation. Selon un sondage mené auprès de plus de 117 services d'incendie au Canada, 40 % des pompiers ont subi une agression au cours des cinq dernières années, indique Edward Kelly, ...

Publié le 18 décembre 2025

Six cas de rougeole dans les Laurentides, Laval et Lanaudière

En date du 16 décembre, les instances en santé avaient comptabilisé un total de six cas de rougeole qui se trouvent dans les régions des Laurentides, de Laval et de Lanaudière. On explique que ces personnes ne sont pas adéquatement vaccinées ou qui n'ont pas déjà fait la maladie.  Avec la recrudescence des cas à travers le pays, et maintenant au ...