Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Des conseils de la CNESST

Travail au froid : comment se protéger

durée 07h00
27 janvier 2022
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par Catherine Deveault

Le travail à l’extérieur par temps froid peut représenter certains dangers pour la santé et la sécurité des travailleurs et des travailleuses. Il peut mener à des gelures et, dans les cas plus graves, à l’hypothermie et à des lésions physiques permanentes.

Voilà pourquoi la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) insiste sur l’importance de prévenir les risques liés à l’exposition au froid et rappelle les mesures à appliquer pour se protéger.

À quoi porter attention par temps froid?

Dès que la température ambiante (à l’abri du vent) est inférieure à 5 °C, la vigilance s’impose car, à cette température, une exposition au froid, prolongée ou non, a des effets directs sur la santé. En effet, lorsque le corps est exposé au froid, il y a un risque que les pertes de chaleur excèdent les gains, et que la température du corps ou de certaines parties de celui-ci commence à s’abaisser anormalement. C’est ce qu’on appelle une contrainte thermique par le froid. L’exposition au froid peut ainsi causer l’hypothermie ou, encore, affecter les extrémités du corps (doigts, orteils, nez, joues, oreilles).

Dans des conditions de froid intense, l’employeur doit mettre en place des mesures préventives pour fournir à ses travailleuses et travailleurs des conditions sécuritaires. De leur côté, ces derniers doivent appliquer ces mesures et surveiller sur eux-mêmes et leurs collègues les signes de gelures ou d’hypothermie : sensation de picotement, engourdissement progressif, perte graduelle de la sensibilité, rougeurs avec plaques blanches inégales, peau blanche, glacée, cireuse et parfois dure.

Comment prévenir les contraintes thermiques par le froid?

Selon les tâches à exécuter, une ou plusieurs de ces mesures préventives doivent être prises pour éviter une contrainte thermique par le froid :

  • chauffer le poste de travail, si possible;

  • mettre à disposition des abris chauffés et, si possible, des boissons chaudes;

  • recouvrir les poignées et les barres métalliques d’un isolant thermique;

  • porter des vêtements adaptés à la température et à la nature des tâches à exécuter – plusieurs épaisseurs, s’il le faut – et se couvrir la tête et les extrémités;

  • alterner les périodes de travail et de réchauffement;

  • réorganiser le travail pour accomplir les tâches prévues à l’extérieur durant les périodes les plus chaudes de la journée.

Monoxyde de carbone : redoublez de prudence

Les gelures et l’hypothermie ne sont pas les seuls risques pour les travailleurs. Lors de l’utilisation d’appareils de chauffage, de véhicules, d’équipements ou d’outils actionnés par un moteur à combustion interne, ceux-ci peuvent dégager du monoxyde de carbone. Ce gaz asphyxiant sans couleur et sans odeur peut causer des intoxications graves. Assurez-vous que ces équipements utilisés sont en bon état et ventilez ou aérez toujours les pièces pour réduire le risque d’exposition.

commentairesCommentaires

0

Pour partagez votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 14h00

Une plateforme pour comprendre le vieillissement et agir avec bienveillance

L'Ordre des psychologues du Québec (OPQ) dévoile ce lundi une nouvelle plateforme dont l'objectif est d'informer la population sur le processus de vieillissement du cerveau et sur la manière d'agir avec bienveillance auprès des aînés. Ce portail web appelé «Au fil du temps» contient des capsules vidéo et des balados animés par la présidente de ...

durée Hier 8h00

Équiterre appelle à une meilleure réglementation de l'offre de VUS au Québec

Les VUS québécois ne sont pas utilisés à leur pleine capacité : seuls 38 % des propriétaires exploitent tout l’espace de chargement de leur véhicule au moins une fois par semaine et près du trois quarts n’ont jamais de charge à tirer, selon une récente étude commandée par l’organisme Équiterre. Dans le cadre de la campagne «Comprendre la hausse ...

24 mars 2023

Les étudiants continuent de bouder la médecine familiale, déplore la FMOQ

La médecine familiale continue d’être boudée par les étudiants, déplore la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) qui lance un appel à l’action afin de rendre cette spécialité plus attractive. Au terme du premier tour de sélection des futurs médecins par le service canadien de jumelage des résidents (acronyme anglais CARMS), il ...