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À Laval

La CAQ tourne le dos aux familles de Laval qui souhaitent des places subventionnées en garderie

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6 avril 2022
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Par Mickael Couillerot, Journaliste

Alors que plus de 1 800 enfants sont en attente d’une place en service de garde, à Laval, la CAQ refuse de convertir l’ensemble des garderies non subventionnées, qui ont pourtant un taux d’occupation de seulement 60 % en moyenne, afin qu’elles offrent toutes des places à un taux unique de 8,70 $ par jour.

C’est ce que réclamaient récemment 370 signataires d’une pétition déposée à l’Assemblée nationale par le député de Laval-des-Rapides, M. Saul Polo.

Le gouvernement caquiste a catégoriquement refusé de débattre de cette pétition, tournant ainsi le dos à des centaines de familles de Laval, et plus de 51 000 dans tout le Québec.

Les places ainsi disponibles dans les services de garde privés resteront donc libres parce que de nombreuses familles ne peuvent tout simplement pas se les offrir, faute de capacité financière.

« Il y a des centaines de familles qui attendent une place en garderie alors qu’il y en a déjà de nombreuses qui sont non comblées dans les milieux non subventionnés. La solution est déjà connue, mais la CAQ refuse de la mettre en application et le ministre ne veut même pas entendre les familles et les propriétaires de garderies de Laval. C’est déplorable ! », commente Saul Polo, député de Laval-des-Rapides.

Le grand chantier de la famille du ministre Lacombe prévoit la création de nouvelles places, mais qui prendront plusieurs années à se réaliser. Pendant ce temps, les parents sont cloués à la maison et ne peuvent retourner sur le marché du travail à cause de l’inaction de la CAQ. De son côté, M. Polo est fier de rappeler l’engagement du Parti libéral du Québec de faire de l’accès à une place en service de garde à 8,70 $/jour, un droit pour tous les enfants du Québec.

« Le ministre a dit à plusieurs reprises que nous devions tendre vers un réseau entièrement subventionné, mais ne fait rien pour passer de la parole aux actes ! La solution est pourtant simple. Il doit convertir les places non subventionnées en places subventionnées. Le ministre le sait, mais refuse d’agir. Ce sont les familles qui sont les premières pénalisées par son inaction. », mentionne Jennifer Maccarone, députée de Westmount–St-Louis et porte-parole de l’opposition officielle en matière de famille.

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