Un premier match pour Frédéric Plesius

Par Richard Boutin\Agence QMI
Frédéric Plesius disputera finalement son premier match dans la Ligue canadienne de football (LCF), dimanche.
Le secondeur des Tiger-Cats de Hamilton a eu vendredi la confirmation des entraîneurs, après l’entraînement, qu’il affrontera les Eskimos d’Edmonton, à Guelph. «C’est officiel que je serai habillé, a dit Plesius. J’ai vraiment hâte de disputer une partie. Mon dernier match remonte à la Coupe Vanier en novembre, à Toronto.»
Choix de deuxième tour des Tiger-Cats, 10e au total, en 2012, l’ex-secondeur-étoile du Rouge et Or de l’Université Laval n’a pas participé au camp d’entraînement. Il a signé son contrat le 30 juin.
«J’ai hâte de prouver ce que je peux faire, a affirmé le Lavallois. Les dirigeants de l’équipe étaient impatients de voir ce que je pouvais faire à l’entraînement. Ce ne sont pas eux qui m’ont repêché et ils voulaient vérifier si l’ancienne direction avait fait le bon choix en me sélectionnant. J’avais des choses à prouver à l’équipe et je devais prouver que j’étais en bonne forme. J’ai été bien accueilli.»
Papillons dans l’estomac
Compte tenu de son arrivée tardive et des critiques dont il a été l’objet pour avoir fait l’impasse sur le camp d’entraînement, Plesius ressent-il une nervosité supplémentaire? «C’est certain que je ressens des papillons dans l’estomac, a-t-il dit, mais c’est davantage parce que je ne sais pas à quoi m’attendre. Il s’agira de mon premier match dans la LCF. C’est excitant.»
Plesius est utilisé sur les unités spéciales pour les dégagements et les retours de dégagement, où il se retrouve sur la première équipe. «Les schèmes utilisés sur les dégagements ressemblent pas mal à ce qu’on faisait à Laval. Ça reste du football.»
À la dernière minute
En raison de la présence de plusieurs bons Canadiens, Plesius n’a eu l’assurance qu’il n’affronterait les Eskimos qu’à la dernière minute.
«Il y a tellement de joueurs qu’on ne sait jamais ce qui arrivera. Je me suis préparé comme si j’allais être partant au sein des unités spéciales. Il y a plusieurs bons Canadiens, notamment Jonathan Beaulieu-Richard qui va très, très bien.»
Plesius s’entraîne à deux positions en défensive. «Il n’y a pas de différence, puisque j’aime me retrouver sur le terrain, a-t-il précisé. Je m’entraîne comme secondeur intérieur et comme ailier défensif. On m’avait transformé en ailier défensif lors de ma saison à Baylor en 2008.»
Avant le repêchage de 2012, plusieurs équipes s’interrogeaient à savoir quelle serait la position idéale pour le Lavallois. En raison de ses qualités à mettre de la pression sur le quart-arrière adverse, certaines formations le voyaient déjà sur la ligne défensive.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.