Jonathan Bernier fait parler de lui

Par Agence QMI
Joffrey Lupul a commencé à entendre parler de Jonathan Bernier quand il jouait pour les Ducks d'Anaheim et que les deux équipes du sud de la Californie en savaient beaucoup trop l'une sur l'autre.
Il avait entendu beaucoup de choses au sujet de Bernier, mais il l'avait rarement vu jouer.
«C'était toujours [Jonathan] Bernier devant le filet quand on les affrontait, a raconté Lupul, désormais ailier pour les Maple Leafs de Toronto. Je savais que plusieurs l'avaient en haute estime. Tous les gars qui ont joué pour les Kings [de Los Angeles] n'avaient que de bonnes choses à dire à son sujet.
«Au fond, ils affirmaient que si Bernier était gardien pour une autre équipe, il serait le numéro 1.»
Le gardien québécois joue désormais pour un autre club. En ce début de saison, il se présente au reste de la Ligue nationale de hockey. Il est le présent et le futur, le tout dans l'uniforme des Maple Leafs.
Les Leafs n'ont pas encore disputé un bon match depuis le début de la campagne, eux qui ne sont désormais plus invaincus. Le nouveau gardien, lui, a été plus que superbe. Bernier a été incroyable; le reste de l'équipe a été plutôt ordinaire.
Si les deux parties en viennent à être au sommet de leur art - les Leafs se montrant meilleurs défensivement et comptant sur une formation où il n'y a ni suspension, ni blessure, ni congé de paternité -, cela pourrait être une excellente combinaison.
La nouvelle sensation
Mardi soir au Air Canada Centre, la galerie de presse ressemblait à une réunion d'anciens directeurs généraux. Plusieurs noms du hockey étaient présents - Jimmy Devellano, Cliff Fletcher, Lou Nanne, Pierre Gauthier, Nick Beverly, Gilles Léger - et tous parlaient d'une seule personne, le nouveau gardien des Maple Leafs.
Tous se demandaient comment la formation torontoise avait pu mettre la main sur Bernier pour presque rien.
Bernier a battu les Flyers de Philadelphie dans le cadre de leur match d'ouverture. Celui qui sera peut-être sous peu le nouveau directeur général de l'équipe, Ron Hextall, devait se mordre les doigts de ne pas avoir amené Bernier avec lui lorsqu'il a quitté les Kings.
Bernier a presque volé le match contre la jeune équipe de l'Avalanche du Colorado et son entraîneur-chef Patrick Roy. Les «Avs» avaient tenté d'obtenir Bernier la saison dernière.
Avec du recul, l'état-major doit bien se demander pourquoi ils n'ont pas essayé plus fort.
Difficile de ne pas être impressionné. Les Leafs se sont inclinés 2-1 devant l'Avalanche et cela n'a rien à faire avec leur gardien.
«Il nous donne une chance de gagner chaque fois qu'il est devant le filet, a pointé Lupul. Il a été spectaculaire par moment. On peut difficilement demander plus.»
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