Macenauer veut faire sa place avec le CH

Par Claude-André Mayrand
Jouer pour le Canadien de Montréal est un rêve que le Lavallois Maxime Macenauer caresse depuis sa tendre enfance. En signant un contrat avec les Bulldogs de Hamilton, le club-école des Glorieux, il n’a jamais été aussi proche de son rêve.
Macenauer a signé un contrat d’essai professionnel de 25 parties avec les Bulldogs, le 4 octobre dernier.
«Le Canadien était intéressé et ils m’ont invité pour un camp dans la Ligue américaine de hockey, explique le joueur de centre lavallois. J’aurais pu attendre et signer un vrai contrat dans la LAH quelque part, mais étant donné que c’était l’organisation du Canadien, c’était une opportunité unique. Les Canadiens ont toujours été mon équipe.»
Après avoir été blessé la saison dernière alors qu’il évoluait avec les Ice Caps de St-John’s, le club-école des Jets de Winnipeg, l’ancien de l’Express de Laval a été patient dans l’attente de ses opportunités et est bien heureux de la tournure des évènements.
«Je ne cacherai pas que l’attente fut longue. L’Europe n’a pas été une option pour moi, malgré les offres reçues. J’ai déjà joué dans la Ligue nationale de hockey (LNH), je connais le calibre et je sais que je peux y jouer. Ça me prend juste une ouverture.»
Après avoir disputé 29 parties dans la LNH avec les Ducks d’Anaheim en 2011-2012, Maxime Macenauer est confiant qu’il peut y faire sa place à nouveau. Pour ce faire, il entend être constant dans ses forces.
«Je suis un joueur qui peut bien jouer dans les trois zones et c’est mon but à Hamilton actuellement, de bien jouer dans toutes les situations de jeu et être un élément de confiance de l’entraîneur», affirme le hockeyeur.
Pas les statistiques espérées
En 23 parties avec les Bulldogs, le joueur qui aura 25 ans en janvier a marqué deux buts et récolté quatre mentions d’aide, en plus de cumuler une fiche de moins 2.
Il estime que sa fiche ne reflète pas la qualité de son jeu.
«J’ai plusieurs chances de marquer et, depuis le début, ça refuse de rentrer. Tant que les chances sont là, je reste positif. En plus, je joue bien défensivement», explique le hockeyeur lavallois.
À Hamilton, le Lavallois forme un trio avec le vétéran des ligues mineures Nick Tarnasky et l’ancien premier choix du Canadien, Louis Leblanc.
«Tarnasky est un bon vétéran et Louis connaît une meilleure année cette saison. C’est plaisant de jouer avec lui. Il garde les choses simples, il lance au filet et il rend mon travail plus facile», de dire l’ancien choix de troisième ronde des Ducks d’Anaheim.
Aucune promesse
Alors que son contrat d’essai arrive à échéance sous peu, le Lavallois ne sait pas à quoi s’attendre pour la suite.
«On se fie tout le temps aux performances sur la glace, confie-t-il. Je joue bien et c’est certain que j’aimerais avoir une dizaine de points de plus, et je pense que j’aurais pu les avoir si je n’avais pas manqué d’opportunisme, mais j’apporte une bonne contribution dans les deux sens de la patinoire. J’essaie de mettre toutes les chances de mon bord.»
Récemment, les Bulldogs ont coupé les ponts avec les attaquants Erik Nystrom, retourné en Suède, et Akim Aliu, qui avait signé un contrat d’essai le même jour que Macenauer.
Celui qui voit chacun de ses contrats professionnels comme étant sa dernière chance affirme qu’il ne voit pas ces départs comme des portes qui s’ouvrent pour lui.
«J’essaie toujours d’être le meilleur joueur que je peux être. À partir de là, j’espère impressionner la direction, explique Macenauer. Pour eux, ça n’a pas fonctionné, mais comme ils ne jouent pas au centre, leurs départs n’affectent pas tellement mon statut.»
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