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Julien Nantel est repêché par l’Avalanche

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8 juillet 2014
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Par Claude-André Mayrand
LAVAL - 

L’attente aura été longue, mais elle aura finalement valu la peine pour Julien Nantel. Le Lavallois a été le choix de septième ronde de l’Avalanche du Colorado, lors du repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH) qui se tenait à Philadelphie, les 27 et 28 juin derniers.

Celui qui porte les couleurs des Huskies de Rouyn-Noranda dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec a été la 204e sélection de l’encan amateur annuel, qui comptait cette année 210 choix.

Avant le repêchage, Nantel était classé parmi les 100 premiers espoirs de la cuvée 2014 dans la majorité des listes d’experts. Il avait rencontré une vingtaine d’équipes en entrevue pendant la saison et lors du combine de la LNH, en mai.

«Ç’a été beaucoup plus long que je pensais et l’attente était vraiment stressante. Je me demandais ce qui se passait, a confié à l’Écho de Laval l’athlète de Duvernay à son retour à la maison familiale. Quand j’ai entendu mon nom être appelé par le Colorado, j’étais vraiment très heureux, presque plus heureux que d’être repêché en troisième ou quatrième ronde, car on approchait vraiment de la fin.»

Nantel croit que c’est le manque de constance dans son jeu physique qui aurait pu nuire à son rang de sélection.

«C’est ce que les recruteurs que je rencontrais me reprochaient et c’est possible que ça ait affecté mon classement, confie le joueur de 6 pieds et 192 livres, qui pense aussi que la stratégie des équipes change au fur et à mesure que le repêchage progresse. À partir de la cinquième ronde, les équipes optent souvent pour des joueurs européens ou des ligues collégiales américaines, car il n’y a pas de temps limite imposé pour les signer, alors qu’elles ont deux ans pour mettre sous contrat les joueurs de la Ligue junior canadienne.»

Un élément de motivation

Avant d’être sélectionné samedi, Julien Nantel a vu être repêché plus rapidement des joueurs qui étaient moins bien classés que lui avant l’encan annuel.

«C’est sûr que j’étais un peu déçu mais je ne peux pas en vouloir aux équipes, qui tentent parfois des long shots (sic).»

L’ancien du Rousseau-Royal de Laval-Montréal veut maintenant utiliser son rang de sélection tardif comme élément de motivation dans sa carrière.

«Je suis un gars très orgueilleux et je veux prouver à tous que je ne suis pas un joueur de septième ronde. Ça va m’encourager encore plus à connaître de bonnes saisons l’an prochain et la suivante», confie-t-il.

 

Une expérience enrichissante

Julien Nantel est content de tourner la page sur cette longue année de repêchage.

«Je savais dans quoi je m’embarquais en début de saison. C’est comme une jungle, il y a le stress de bien performer (sic) chaque soir, le stress de voir les recruteurs dans les estrades avant les matchs. J’ai beaucoup appris cette année en gérant tout ça, croit-il. Maintenant, je n’ai plus à me prouver à 30 équipes. Je n’ai qu’à me faire valoir auprès de l’Avalanche pour mériter un contrat.»

Après avoir entendu son nom au micro, le Lavallois s’est rendu à la table de l’Avalanche pour serrer la main des recruteurs et des dirigeants qui étaient présents. Après les entrevues avec les médias, il est monté dans la loge de l’Avalanche au Wells Fargo Center de Philadelphie. C’est là qu’il a rencontré l’entraîneur-chef de l’Avalanche, Patrick Roy, et son adjoint, André Tourigny.

«André était à Rouyn-Noranda avant d’aller au Colorado et, d’après moi, il a eu de bons mots pour moi auprès des dirigeants.»

Sur les traces de Forsberg

Dans sa jeunesse, l’Avalanche figurait parmi ses équipes favorites de Julien Nantel.

«J’aimais beaucoup Peter Forsberg. Quand il est parti à Philadelphie, j’avais un faible pour les Flyers. Tout le temps qu’il a évolué au Colorado, c’était mon équipe», se remémore le joueur de centre.

Depuis le 7 juillet et jusqu’au 14, le Lavallois participe au camp de développement de l’Avalanche, à Denver. Il passera ensuite l’été à s’entraîner avant de se rapporter au camp des Huskies, puis à celui des recrues de l’Avalanche, en septembre.

 

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