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Claude Dépatie : l’épicerie dans le sang

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10 décembre 2013
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Par Christopher Nardi

Récemment intronisé au temple de la renommée de l’Association des détaillants en alimentation du Québec, le Lavallois Claude Dépatie, propriétaire du Metro Dépatie, en connaît long sur l’industrie de l’alimentation. L’Écho de Laval s’est assis avec lui afin d’en apprendre plus sur le succès incroyable du propriétaire du Metro le plus fructueux de la province.

1- Qu’est-ce qui vous a mené à l’industrie alimentaire?

C’est de père en fils. Dans les années 1950 et 1960, mon père était épicier à Rosemont donc c’est une industrie familiale.

2- Qu’est-ce qui vous passionne dans ce domaine?

J’ai toujours vécu là-dedans, mais j’adore la communication avec la clientèle. Quand tu es dans le domaine depuis l’âge de 10 ans, c’est certain qu’en entrant dans ton magasin, tu ressens quelque chose.

3- Quand et où avez-vous ouvert votre première épicerie?

En 1969, j’ai construit mon premier Metro dans le quartier Ahuntsic, à Montréal, tandis que je vivais à Laval-des-Rapides.

4- Quand avez-vous ouvert votre premier magasin à Laval?

En 1981, j’ai ouvert à l’angle du boulevard de la Concorde et du boulevard Laval en achetant un terrain de 50 000 pi2.

5- Pourquoi avez-vous déménagé vos opérations à l’île Jésus?

J’avais trouvé le grand terrain et, à Montréal, mon magasin était trop achalandé et je manquais d’espace d’expansion. Je suis donc embarqué dans un avion et suis descendu au Colorado pour rencontrer le propriétaire du terrain et après trois jours de négociations, il était à moi.

6- Votre magasin se retrouve maintenant sur le boulevard de l’Avenir, pourquoi le troisième déménagement?

Le magasin sur de la Concorde marchait tellement bien que le stationnement était rendu trop petit. Donc, j’ai trouvé le terrain [sur de l’Avenir] et ç’a été long l’acheter, mais j’ai finalement construit mon magasin en 2005.

7- Pourquoi croyez-vous que vous avez été intronisé au temple de la renommée de l’Association des détaillants en alimentation du Québec?

Les gens intronisés, ce sont des gens d’un certain âge qui ont été là depuis longtemps. Ils ont été des bons membres, des bons actionnaires et ils ont réussi.

8- Êtes-vous fier d’avoir été intronisé?

Oui, c’est sûr! Toute ma famille était présente à la cérémonie, ma femme et mes petits-enfants.

9- Comptez-vous ouvrir plus d’épiceries à l’avenir?

Non, ce n’est plus facile ouvrir un Metro aujourd’hui parce qu’il y a des magasins partout maintenant. Je suis un gars qui aime trouver un <I>spot</I>. Mais là, essaye d’en trouver un… il n’y a plus de place! Là, j’ai un magasin et c’est assez!

10- Comment se classe votre Metro par rapport aux épiceries montréalaises?

Mon magasin, c’est le plus gros au Québec en termes de chiffres d’affaires. Au niveau de la superficie, je crois qu’il se classe premier ou deuxième dans la province.

 

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