Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Rencontre avec François Rioux, poète lavallois

durée 17h00
20 avril 2015
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Fanny Arnaud
email
Par Fanny Arnaud, Journaliste

Tu m'aimes beaucoup comme un ami / et c'est tout - s'il vous plaît deux autres pintes / ta voix dans les verres qui tintent / sonne comme du François Hardy.

François Rioux est professeur de français. 

C'est dans son petit bureau du Collège Montmorency, entouré d'ouvrages de la littérature classique et entrecoupé toutes les cinq minutes par des élèves, qu'il me reçoit pour parler de son dernier recueil de poésie Poissons volants.

En janvier dernier, Rioux a appris qu'il était finaliste du Prix des libraires 2015 pour ce second recueil. Depuis, il a vu son nom apparaître dans les colonnes du Devoir ou du magazine l'Estuaire. Une reconnaissance qu'il ne refuse pas et qui donne à son livre une certaine visibilité.

Poésie

À la question «pourquoi écrire de la poésie?», il répond sans hésiter «parce que je n'ai pas le choix».

Rioux écrit sans cesse. Quand son premier recueil (Soleils suspendus, 2010) a été publié, il avait déjà commencé le second et maintenant que le second est sorti, il travaille au troisième.

«Il faut que ça sorte», dit-il, ajoutant que l'écriture permet de mettre de la distance, de mieux voir et peut être de mieux comprendre.

Il affirme que dans la poésie, il y a quelque chose d'honnête, des émotions.

«On peut changer un lieu ou un nom, mais quand on parle du sentiment on évite l'autocensure», précise-t-il. 

Lui-même ne semble pas trop inquiet de se livrer dans ses vers. «On a tous de la joie et du chagrin», dit-il.

Poissons

Il explique que le thème de son recueil est le bruit, intérieur ou extérieur. Il dit qu'il essaie de comprendre le monde en dehors, mais aussi en dedans, «comme quand on a une chanson dans la tête».

Et, entre ces bruits, il y a la présence récurrente du poisson tout au long du livre qui devient, à la fin, le poisson volant du titre.

«C'est une métaphore de la joie, de temps en temps on sort la tête de l'eau et on est heureux un moment», explique-t-il. 

Renouveau

Rioux parle du renouveau du genre : le Festival International de la Poésie de Trois-Rivière et son off, les blogues et fanzines qui se multiplient, mais aussi des spectacles faits à partir de poèmes.

Il pense que la diffusion de la poésie prend de l'ampleur et il ajoute qu'ainsi peut-être la poésie fera moins peur.

«Finalement, ce n'est pas plate la poésie», conclut Rioux, avec ironie.

Le Prix des libraires sera attribué le 25 mai prochain.

 

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 5 juin 2025

Plus de 40 spectacles gratuits à Laval pour les Zones musicales

Du 5 juillet au 24 août, la Ville de Laval offrira une programmation estivale électrisante dans le cadre de la 10e édition des Zones musicales. Plus de 40 spectacles gratuits en plein air comprenant de nombreuses têtes d’affiche seront présentés dans les parcs, les places publiques et le long des berges. Le coup d’envoi aura lieu avec éclat les 5 ...

Publié le 4 juin 2025

Centre de création artistique professionnelle : un hommage à Lysane Gendron

Lors de son dernier conseil municipal, la Ville de Laval a officialisé la dénomination de son futur centre de création artistique professionnelle, qui portera désormais le nom de Centre de création artistique professionnelle Lysane-Gendron. Par ce geste symbolique, la Ville honore la mémoire d’une visionnaire qui a profondément marqué le ...

Publié le 30 mai 2025

Lancement de la Cellule culture-communautés de Laval

Le 7 mai, soixante auteurs du secteur culturel et du développement social de Laval, ont participé au lancement de la Cellule culture-communautés au Tiers Lieu. Au cours de l’événement, les deux artistes lavalloises Audrey Gaussiran et Shérane Figaro ont présenté une performance de danse en duo, intitulée ODELA, qui ouvrait au dialogue sur ...