Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Limitation du temps d'écran à l'école

Les jeunes caquistes proposent d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans

durée 12h00
16 mai 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Les jeunes caquistes proposent de fixer à 16 ans l'âge minimal pour accéder aux réseaux sociaux et de limiter le temps d'écran à l'école.

La Coalition avenir Québec (CAQ) tiendra un conseil général ayant comme thème «Le Québec en changement» le 25 mai prochain à Saint-Hyacinthe. 

Sa commission de la relève proposera d'imposer une majorité numérique. L'idée, suggérée par le Parti québécois le 2 mai, avait été balayée par le premier ministre François Legault. 

«Depuis l'avènement de l'internet, l'approche privilégiée a été celle du laisser-faire. Or, nous sommes maintenant conscients des risques», peut-on lire dans le cahier de propositions des jeunes caquistes. 

«Il est de plus en plus démontré que les réseaux sociaux comportent de nombreux risques pour la santé mentale des jeunes, en particulier les préadolescents entre 11 et 15 ans et les jeunes filles.  

«Ils présentent aussi des risques au niveau de leur sécurité, les cas de leurre, d'extorsion et d'influences dangereuses en ligne, tels que l'incitation au suicide, faisant régulièrement les manchettes», ajoute-t-on.  

Dans ces circonstances, les jeunes caquistes proposent «l'instauration d'une majorité numérique à 16 ans pour l'ouverture d'un compte sur les réseaux sociaux». 

Ils veulent en outre que l'on effectue des «vérifications rigoureuses» de l'âge requis pour accéder aux sites réservés aux adultes (sites pornographiques, jeux de hasard). 

«Plusieurs pays (...) ont déjà emboîté le pas et un projet de loi est actuellement à l'étude au Parlement canadien visant à rendre obligatoire la vérification formelle de l’âge sur les sites de pornographie», souligne-t-on. 

Cellulaire à l'école 

De plus, les jeunes caquistes souhaitent mieux encadrer l'utilisation des écrans à l'école «afin que celle-ci soit de nature strictement pédagogique». 

«Les écrans sont de plus en plus omniprésents dans les écoles du Québec», notent-ils. 

«Malgré l'interdiction récente des cellulaires en classe, on constate que les élèves se servent toujours de ces derniers dans les aires communes, ainsi que de leurs tablettes et de leurs ordinateurs en classe. 

«Ce temps, passé sur les écrans, constitue un frein à la socialisation des jeunes, essentielle à leur bon développement, en particulier à l'adolescence.» 

La relève de la CAQ affirme assister à une «remise en question du rôle bénéfique des écrans en classe, qui constituent souvent une source de distraction et nuisent à la concentration»

Elle souligne qu'une surexposition aux écrans en bas âge «nuit au développement des enfants». 

«Limiter le temps d'écran à l’école (...) représente un premier pas afin de réduire cette exposition grandissante et de favoriser la réussite éducative de tous les jeunes», plaide-t-on. 

Caroline Plante, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


7 juin 2024

UNESCO: l'école ne forme pas adéquatement les jeunes aux changements climatiques

Les systèmes d’éducation du monde ne forment pas adéquatement les étudiants et les élèves sur les changements climatiques, selon un nouveau rapport de l’UNESCO. L'agence onusienne vient également de publier deux outils pour aider les systèmes d'éducation à intégrer la crise du climat dans les programmes scolaires. L’une des conclusions des ...

5 juin 2024

Places en garderie: la CAQ se rapproche de sa cible

Le gouvernement Legault assure qu'il se rapproche de son objectif de fournir à tous les enfants une place en garderie subventionnée, à moins d'un an de l'échéance qu'il avait fixée. Selon les plus récentes données du ministère de la Famille, pas moins de 33 000 places subventionnées ont été créées depuis 2021, sur les 37 000 que la Coalition ...

4 juin 2024

Des défibrillateurs seront installés dans toutes les écoles publiques du Québec

Le gouvernement du Québec va dépenser plus de 3 millions $ afin de doter d'un défibrillateur externe automatisé toutes les écoles publiques qui n'en possèdent pas déjà un. Selon le gouvernement, cela signifie que 1558 défibrillateurs seront achetés et installés pour faire en sorte que chaque école primaire, école secondaire et centre de formation ...