Une arme est retrouvée à l'école Mont-de-La Salle

Par Cédérick Caron
L’opération policière menée à l’école secondaire Mont-de-La Salle dans le secteur Laval-des-Rapides lundi après-midi a permis l’arrestation d'un élève qui avait dissimulé un pistolet à air comprimé dans son sac à dos.
La direction de l’établissement scolaire de près de 1800 étudiants a contacté le service de police de Laval après avoir constaté qu’un adolescent dissimulait une arme dans son sac en visionnant les bandes de vidéosurveillance pour élucider une bagarre qui avait eu lieu plus tôt dans l’avant-midi.
L’opération qui a débuté sur l’heure du dîner s’est conclue vers 15 h lorsque l’adolescent recherché s’est livré aux policiers.
«Voyant l’émoi qu’il a causé, l’élève en question s’est rendu lui-même. Il avait encore le pistolet à plomb dans son sac à dos», confirme la porte-parole de la police de Laval, Nathalie Lorrain.
Pendant plus de deux heures, les élèves sont restés confinés dans leur classe afin de permettre aux policiers de fouiller l’établissement
«J’étais dans le gymnase et on paniquait un peu, indique Jade Charbonneau, une étudiante de première secondaire rencontrée à la sortie des classes. On ne savait pas vraiment ce qui se passait et on ne le sait pas vraiment plus.»
Rumeurs, colère et manque d’information
Rapidement, la machine à rumeur s’est emballée. Les élèves, qui généralement ne peuvent utiliser leur téléphone portable dans les salles de cours, ont correspondu avec leurs parents en plus d’alimenter les réseaux sociaux. Plus d’une cinquantaine parents se sont réunis devant l’établissement paniqué et fâché de ne pas savoir ce qui s'y déroulait.
«La directrice adjointe nous dit que la police est juste là pour un exercice. Ça n’a pas de bon sang, indique Linda L’Heureux dont le garçon fréquente l’école. Personne n’a la même information. C’est ridicule, ça contribue à faire augmenter le climat de panique.» Au même moment, la police de Laval accordait des entrevues et diffusait de l’information sur Internet qui contredisait l’employé de l’école.
«Nous avions mandaté une personne à la commission scolaire pour répondre aux parents et leur donner l’information que nous avions. Par contre, je ne sais pas ce qui s’est dit à l’école, nous avons géré la situation en temps réel. Ce n’est pas l’idéal pour les communications, mais nous sommes satisfaits de l’opération. La sécurité des élèves n’était pas à risque et nous avons eu une bonne collaboration de tous», indique le secrétaire général de la Commission scolaire de Laval, Jean-Pierre Archambault, qui suggère aux parents de téléphoner à la commission scolaire si pareille situation venait qu’à se reproduire.
L’étudiant arrêté rencontrera les enquêteurs au cours des prochaines heures. Ces derniers tenteront d’apprendre les motivations du garçon. Des accusations de possession d’arme pourraient être déposées contre lui. Il devra aussi composer les mesures disciplinaires que lui imposera l’établissement scolaire.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.