Coups de feu tirés : mystérieuse altercation à Laval

Par Marie-Andrée Gosselin\Agence QMI
Trois suspects étaient recherchés après que des coups de feu eurent été tirés, tard mardi, lors d’une altercation dont les causes étaient très nébuleuses, dans le secteur de Chomedey à Laval.
Coups de feu, traces de sang, suspects volatilisés, pas de victime apparente… Cette histoire semblait bien embrouillée à l’arrivée des policiers, avant que ses nombreux rebondissements soient un peu mieux connus.
Tout a commencé vers 23 h 30, dans un immeuble à logements situé sur le boulevard Lévesque Ouest, a indiqué Frédéric Jean, porte-parole de la police de Laval.
Trois suspects, deux hommes et une femme, se sont présentés à la porte d’un appartement et sont parvenus à y entrer. Les deux hommes étaient armés, «un avec une arme longue et l’autre avec une arme de poing», a précisé M. Jean.
L’un des deux locataires de l’endroit a alors tenté de prendre la fuite. C’est à ce moment que quelques coups de feu ont été tirés, selon la police. Les projectiles n’ont fait aucune victime, mais les suspects ont choisi de prendre la fuite.
Juste avant de quitter l'appartement, l’un d’entre eux s’est retrouvé désarmé. L’un des locataires a alors profité de l’occasion pour s’en prendre physiquement à son agresseur, rapidement aidé par l’autre victime.
Lors de la bagarre, le suspect a été blessé, ce qui explique les traces de sang trouvées par les policiers. Quant aux deux locataires, deux hommes dans la fin trentaine, ils ont aussi été blessés, mais «de façon très superficielle», a dit le porte-parole de la police.
Ces deux victimes ont été amenées au poste de police afin d’être interrogées. «Ils collaborent et ils n’ont pas d’antécédents significatifs chez nous. Il ne s’agirait pas de personnes connues du milieu policier», a affirmé M. Jean, avant d’ajouter que le mobile de cette agression était encore inconnu.
L’un de ces hommes a ensuite été transporté à l’hôpital pour soigner un choc nerveux. Il avait «été menotté au moment où les policiers sont arrivés, par précaution, ne sachant pas s’il s’agissait d’une victime ou d’un suspect», a expliqué le porte-parole de la police.
Mercredi matin, les enquêteurs étaient toujours sur place afin d’étudier la scène et de rencontrer des témoins potentiels.
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