Meurtre d'un Bo-Gars à Sainte-Rose
Un membre en règle des Bo-Gars, un gang de rue de la région de Montréal, a été abattu mardi soir dans l’entrée de son domicile du secteur Sainte-Rose à Laval dans ce qui a tout l’air d’un règlement de compte.Le corps de l'homme a été retrouvé dans cette Mercedes. Laval le 17 avril 2012. ALARIE PHOTOS/AGENCE QMI
Un membre en règle des Bo-Gars, un gang de rue de la région de Montréal, a été abattu mardi soir dans l’entrée de son domicile du secteur Sainte-Rose à Laval dans ce qui a tout l’air d’un règlement de compte. Jean-Yves Charbonneau a entendu les coups de feu. Laval le 17 avril 2012. ALARIE PHOTOS/AGENCE QMI
Un membre en règle des Bo-Gars, un gang de rue de la région de Montréal, a été abattu mardi soir dans l’entrée de son domicile du secteur Sainte-Rose à Laval dans ce qui a tout l’air d’un règlement de compte. Laval le 17 avril 2012. ALARIE PHOTOS/AGENCE QMI
Un membre en règle des Bo-Gars, un gang de rue de la région de Montréal, a été abattu mardi soir dans l’entrée de son domicile du secteur Sainte-Rose à Laval dans ce qui a tout l’air d’un règlement de compte. Les enquêteurs ont fouillé les poubelles du secteur. Laval le 17 avril 2012. ALARIE PHOTOS/AGENCE QMI

Par Cédérick Caron
Un membre en règle des Bo-Gars, un gang de rue de la région de Montréal, a été abattu mardi soir dans l’entrée de son domicile du secteur Sainte-Rose à Laval dans ce qui a tout l’air d’un règlement de compte.
Il était environ 22 h 40 lorsque la centrale d’appel d’urgence a reçu plusieurs appels relatant que des coups de feu auraient été tirés à la résidence que louait Harry Mytil, 33 ans, sur la rue Henri-Julien.
En raison des liens de la victime avec le crime organisé, la Sûreté du Québec a repris l’enquête débutée par le service de police de Laval.
«La victime, de race noire, a été retrouvée dans son véhicule qui était stationné au garage alors que la porte de ce dernier était encore ouverte», précise la porte-parole de la Sûreté du Québec, Audrey-Anne Bilodeau.
Un lourd passé
La victime, bien connue du milieu policier, avait été arrêtée, il y a environ dix ans, avec des complices en liens avec un braquage à domicile à Longueuil au condo d’un avocat criminaliste. Ce dernier avait été frappé à coup de crosse de revolver.
Il a aussi déjà été reconnu coupable de possession d’armes prohibées et de monnaie contrefaite.
Certaines sources, bien au fait du milieu, croient que ce meurtre pour engendrer des répercussions dans le milieu.
Jour de poubelle
Mercredi matin, les enquêteurs de la SQ fouillaient les poubelles des résidences voisines à la recherche de l’éventuelle arme du crime qui aurait pu être laissée par le tireur dans les ordures qui étaient en bordure de la rue.
La police a aussi bloqué l’accès de la rue Henri-Julien à l’entreprise responsable de l'enlèvement des ordures ménagères.
Les ordures des autres rues du voisinage ont par contre été ramassées.
La SQ ignore combien de personnes ont pu être impliquées. Selon certaines informations, il n’y aurait pas pour l’instant de témoin visuel du meurtre, mais des voisins auraient entendu un véhicule quitter en trombe peu de temps après les déflagrations.
Comme des pétards
«On a entendu quatre ou cinq coups de feu. On pensait que c’était des pétards, parce que les jeunes en font sauter de temps en temps pas loin d’ici, mais on trouvait ça fort. Pas longtemps après, on a vue les voitures de police, puis, on a compris que finalement c’était des coups feu», explique Jean-Yves Charbonneau.
Le grand-père était dans la chambre de son petit fils qui ne trouvait pas sommeil quand le meurtre a eu lieu. Celui qui reste sur la rue voisine de celle où s’est déroulé le meurtre depuis environ deux ans décrit le quartier comme paisible.
Mercredi matin, la conjointe de la victime s’est présentée sur les lieux pour rencontrer les enquêteurs, la jeune femme était visiblement sous le choc.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.