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Mayrand devra attendre la décision de la juge en prison

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2 mai 2013
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Par Cédérick Caron

Jean-François Mayrand devra passer au moins une nuit supplémentaire en prison. Au terme de son enquête pour remise en liberté qui s’est terminée en début de soirée le 2 mai, la juge Marie-Suzanne Lauzon a demandé de pouvoir remettre sa décision au lendemain pour aller se reposer afin de rendre un jugement juste et éclairé.

L’homme de 33 ans est accusé, entre autres, d'avoir incité un enfant de moins de 16 ans à le toucher à des fins sexuelles, d’avoir communiqué avec une mineure dans le but d’obtenir des services sexuels, moyennant une rétribution et d’avoir produit, imprimé ou publié de la pornographie juvénile.

C’est une enquête débutée par la section cybersurveillance de la Sûreté du Québec et transférée à la police de Laval qui a permis d’épingler l’homme. L’accusé aurait contacté une jeune fille de 13 ans sur le site Jasez.ca pour ensuite poursuivre ses conversations avec Windows Live Messenger. Au grand dam du suspect ce profil était opéré par policier de la Sûreté du Québec.

De l’argent pour des faveurs sexuelles

Au fil des quelques discussions débutées en avril dernier, Mayrand en serait venu à offrir jusqu’à 80 $ pour pouvoir commettre des gestes sexuels sur la présumée victime selon les transcriptions des conversations lues par la sergente-détective Isabelle Goulet.

L’accusé en est même venu à donner rendez-vous à la prétendue adolescente au Carrefour Laval. C’est finalement à cet endroit qu’il a été appréhendé.

À côté d’une école

Dans son argumentation la procureure de la Couronne Mélissa Léonard a rappelé que l’adresse où l’homme habitait et qu’il regagnerait s’il retrouvait sa liberté est située tout juste à côté de l’école primaire L’Envolée et du parc Chamfleury et qu’une paire de jumelles avait été trouvée à côté de la fenêtre de la chambre de l’accusé qui donne sur le parc.

Elle a aussi indiqué qu’un sac contenant deux paires de menottes, un faux bâton télescopique, trois faux pistolets qui ressemble à des armes de service de policiers, un chandail avec l’inscription police, un ceinturon et une cagoule avait été retrouvé dans la garde-robe de l’accusé.

L’accusé a indiqué que les jumelles servaient à sa fille lorsqu’elle voulait regarder les chiens dans le parc et que les menottes servaient lorsqu’il jouait au policier avec cette dernière.

Pas une «vraie victime»

L’avocat de la défense, William Roy a rappelé à plusieurs reprises que son client n’avait pas fait de victime puisqu’il s’adressait à un policier. Il a indiqué qu’un public bien informé serait moins offusqué d’apprendre qu’il s’adressait dans les faits à un policier plutôt qu’à une réelle jeune fille.

Ce à quoi la juge lui a répondu «Votre client ne savait pas que c’était un policier à l’autre bout. Il croyait s’adresser à une adolescente. »

La mère de l’accusé est venue témoigner en sa faveur, mais a avoué qu’elle n’a pas la certitude de pouvoir dénoncer son fils s’il brisait une condition de remise en liberté.

Pour sa part l’accusé s’est dit prêt à entreprendre une thérapie pour cesser de consommer de la drogue en justifiant que les faits reprochés s’étaient produits parce qu’il était sous l’influence de stupéfiant.

Jean-François Mayrand n’a pas d’antécédent en semblable matière, mais a déjà été reconnu coupable de fraudes. Lors de la perquisition du logement qu’il partage avec sa mère, les policiers ont d’ailleurs saisi deux terminaux de paiement électronique et une cinquantaine de cartes à bande magnétique.

La juge devrait indiquer si elle accorde la liberté sous condition à Mayrand dans l’attente de son procès vendredi après-midi.

 

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