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L’opposition se tourne vers le conseil municipal

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9 novembre 2012
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Par Mathieu Courchesne
LAVAL - 

Même si le maire Vaillancourt est parti, les problèmes de Laval ne sont pas réglés pour autant, affirment unanimement les partis de l’opposition. En attendant les prochaines élections, ceux-ci promettent d’avoir les conseillers à l’œil.

«Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas réglées, affirme le porte-parole du Mouvement lavallois, Marc Demers. M. Vaillancourt n’a jamais pris de décisions seul. Toutes les décisions ont été prises par le conseil municipal. Les conseillers auraient dû s’informer et s’opposer s’ils n’étaient pas d’accord.»

M. Demers s’inquiète notamment des réponses fournies aux citoyens dans les dernières semaines par le numéro deux de la Ville, Basile Angelopoulos.

«Au dernier conseil municipal, il a répondu comme s’il était M. Vaillancourt, indique-t-il. On nous a dit que M. Vaillancourt ne faisait pas l’objet d’enquête. C’est une insulte à l’intelligence des citoyens.»

M. Demers croit que, par respect pour les Lavallois, les conseillers devraient démissionner du Parti PRO. «Ils ont tous la liberté d’aller rencontrer la commission Charbonneau s’ils ont des choses à dire», ajoute-t-il, tout en indiquant qu’on allait juger les élus à leurs décisions.

Le chef du Parti au service du citoyen, Robert Bordeleau, croit lui aussi que le départ de Gilles Vaillancourt ne transformera pas radicalement la dynamique au conseil.

«Ça ne change rien, a-t-il soutenu. Ça va être aussi arrogant. On vit déjà avec ça depuis des années.»

M. Bordeleau affirme également que les conseillers municipaux devaient savoir ce qui se passait à Laval.

«C'est impossible que le conseil exécutif n’ait rien vu, croit-il. Il y a eu de la complicité intérieure.»

Bonne nouvelle

Malgré tout, les opposants au maire accueillent son départ comme une première bonne nouvelle.

«On tourne la page et l’ère du Verseau, donc du Parti au service du citoyen, commence enfin», a affirmé Robert Bordeleau, jugeant le discours du maire de «laconique» et «à son image».

Selon M. Bordeleau, il n’y a pas eu d’évolution à Laval au cours des dernières années, contrairement à ce que laisse entendre Gilles Vaillancourt.

«Le projet Évolucité, ça n’existe pas, a-t-il dit. L’amphithéâtre non plus et on l’avait proposé avant lui.»

Le Mouvement lavallois s’est montré moins sévère, admettant que Laval s’est transformé sous le règne de Gilles Vaillancourt.

«Mais il n’a pas tout le mérite de ce qui s’est fait, a souligné le porte-parole Marc Demers. Il y a une équipe de fonctionnaires honnêtes et compétents qui travaillent à Laval.»

Conseillers absents

Pour leur part, les élus de la Ville de Laval brillaient par leur absence lors de l’annonce du maire.

Ils auraient tous rencontré Gilles Vaillancourt en début d’après-midi, vendredi, mais sont rapidement partis au moment où le point de presse commençait.

L’Écho de Laval a notamment croisé les conseillers Benoit Fradet, Alexandre Duplessis et Denis Robillard alors qu’ils quittaient l’hôtel de ville par l’arrière. Ceux-ci ont refusé de commenter la situation.

 

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