Le conseil municipal est rabroué par Québec

Par Charles Lecavalier / Agence QMI
La réaction du conseil municipal de Laval ne fait pas broncher le ministre Sylvain Gaudreault.
«Il va falloir qu’ils l’acceptent parce que le vérificateur va y aller », a sèchement répondu le ministre des Affaires municipales peu avant la période de questions.
«Ils ont trente jours à partir du moment de la démission pour nommer un maire par intérim», a-t-il ajouté.
Sylvain Gaudreault s’est étonné de la réaction du vice-président du comité exécutif de la Ville de Laval, Basil Angelopoulos. «Mardi matin j’ai eu une bonne conversation avec M. Angelopoulos il m’avait assuré de sa collaboration à ce moment», a-t-il laissé tombé.
«Le mandat de vérification ne change rien au mandat du maire», a ajouté M. Gaudreault.
Confiance effilochée
Son collègue Léo Bureau-Blouin, député de Laval-des-Rapides, est lui aussi étonné de la réaction du conseil municipal. Il salue la décision «responsable» de M. Gaudreault, qui s’assure ainsi «que la ville de Laval est gérée de façon adéquate.»
«La confiance des citoyens est effilochée», a dit M. Bureau-Blouin, qui «espère» que les conseillers de Laval vont «se ranger» derrière la décision du ministre.
«Le conseil de ville devrait faire preuve dune plus grande ouverture», a lancé ce dernier.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.