«Il ne faut pas tomber dans le piège de la dictature»
Par Claude-André Mayrand
Robert Bordeleau et le Parti au service du citoyen (PSC) ont vivement critiqué les façons de faire du tuteur de Laval, Florent Gagné, en point de presse lundi matin. Pour le candidat à la mairie, M. Gagné bafoue la démocratie.
M. Bordeleau réagissait aux nombreuses nominations administratives qui ont eu lieu à Laval ces dernières semaines et à un article du journal La Presse qui annonce que le budget 2014 de la Ville serait fixé par les tuteurs.
«Les citoyens se prononceront dans 42 jours et on bafoue leur droit de parole, énonce le chef du PSC. Des changements sont nécessaires, mais ils devraient se faire par le droit qu’ont les citoyens de s’exprimer.»
Robert Bordeleau était favorable à la décision de laisser la tutelle en place même après l’élection.
«Nous étions d’accord avec une transition en douceur, mais pas d’accord avec l’embauche des individus aux postes clés de Laval», explique-t-il en faisant référence à l’ombudsman et au chef de police, déjà nommés, et au directeur général, son adjoint et le greffier, qui seraient sur le point de l’être.
«C’est la prérogative d’un maire de nommer son personnel et ses cadres», conclut-il.
Pour le candidat à la mairie, la date du 31 décembre serait celle qui devrait marquer la fin de la période de tutelle, le temps que la passation des dossiers soit effectuée.
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