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Légitimité de Marc Demers : le PSC persiste et signe

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31 octobre 2013
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Par Claude-André Mayrand
LAVAL - 

Le chef du Parti au service du citoyen (PSC), Robert Bordeleau, refuse de dire s’il respectera le choix des citoyens de Laval si Marc Demers devait être élu maire lors de l’élection du 3 novembre.

Questionné si, oui ou non, il respecterait le vote de dimanche, le candidat à la mairie répond que les citoyens sont bernés.

«C’est de la manipulation citoyenne et je n’ai pas à respecter une candidature illégitime, explique-t-il, en rappelant que le statut de Marc Demers est flou. Les citoyens ont le droit de voter pour lui mais s’ils le font, ce sera parce qu’ils ne sont pas au courant des enjeux.»

Robert Bordeleau affirme avoir, lui aussi, des avis juridiques, non écrits, qui contestent la candidature de son opposant.

«Nous ne ressentons par le besoin de les rendre publics car d’autres ont circulé déjà dans les médias, affirme-t-il, en faisant référence à celui de l’avocat François Marchand, présenté à LCN la semaine dernière.

Marc Demers parlait de plusieurs avis juridiques en sa faveur. Où sont les autres?»

Interrogé s’il allait entreprendre lui-même des mesures le 4 novembre si Marc Demers devait être élu, M. Bordeleau a rappelé que plusieurs citoyens avaient déjà porté plainte et qu’il n’avait pas à le faire lui-même.

«Des citoyens l’ont fait dès le dépôt de sa candidature, pour laquelle M. Demers s’est d’ailleurs parjuré, car on y affirme solennellement que nous sommes éligibles et légitimes, et il savait qu’il ne l’était pas», a-t-il exprimé.

Nul besoin de rendre public le financement

En matinée, jeudi, Robert Bordeleau avait déclaré, par rapport au nombre de pancartes qu’ils ont installé sur l’île Jésus, que certains de ses adversaires étaient financés par Gilles Vaillancourt à l’émission Le Québec matin, sur les ondes de LCN.

«J’ai soulevé la question à savoir d’où vient le financement pour un parti fondé à quelques semaines de l’élection. Je n’affirme pas cela hors de tout doute, mais je ne crois pas que l’ex-maire soit resté chez lui les bras croisés. Il a mis sa grosse machine au profit de quelqu’un ou de quelques uns.»

À ce sujet, le chef du PSC croit que son parti est celui qui compte le moins d’affichage électoral.

Sur la question du financement, Robert Bordeleau a expliqué qu’il n’avait pas à répondre au défi de Marc Demers, qui avait invité, il y a quelques semaines, ses adversaires à publier une déclaration d’intérêts.

«Nous avons jugé que ce n’était pas préférable car tout est en règle de notre côté», a précisé M. Bordeleau, qui a aussi justifié un manque de temps pour traiter la question.

Meneur de la course

Selon ses propres sondages, le PSC annonce qu’il est en tête dans cette course électorale, que le chef qualifie de «mémorable».

«La marge d’avance est toutefois faible et nos candidats seront sur le terrain jusqu’à la dernière minute», a déclaré Robert Bordeleau, qui s’attend à voir une majorité de candidats de son parti former le prochain conseil municipal.

Vantant la qualité de son équipe et de son programme, M. Bordeleau a rappelé avec confiance qu’il était le choix qui se démarquait le plus dans la course.

«Aucun autre candidat ne peut prétendre, comme moi, être à la fois conforme à la loi électorale, intègre et un acteur depuis 20 ans au sein de la politique municipale.»

Le PSC a aussi annoncé le lancement d’Info-Électeur Laval, une plate-forme qui réunit les idées de tous les partis dans la course et qui les classe selon leur validité aux yeux du parti.

 

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