Des pancartes électorales ornent toujours le paysage de la Ville

Par Claude-André Mayrand
Une courte balade en automobile sur les artères lavalloises permet de constater que certains partis politiques ont oublié de retirer quelques affiches de la dernière campagne municipale, ce qui contrevient à la loi électorale.
C’est notamment le cas d’Action Laval, parti de l’opposition officielle à l’hôtel de ville.
Questionné à ce sujet, Jean-Claude Gobé affirme qu’il vient d’être mis au courant de tous les endroits où se trouvaient encore des pancartes de son parti.
«Vous comprendrez qu’il y en avait dans plusieurs secteurs, les bénévoles en ont oubliées quelques-unes et ce n’est rien de délibéré ou de volontaire, explique le chef d’Action Laval, qui affirme en avoir enlevées quelques-unes lui-même. On va faire en sorte que les dernières disparaissent rapidement.»
Interrogé à ce sujet jeudi le 16 janvier, il estimait que ses pancartes seraient retirées «d’ici la fin de la semaine».
L’article 285.8 de la Loi sur les élections et référendums sur les municipalités du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) mentionne que «toute affiche se rapportant à une élection doit être enlevée au plus tard 15 jours après le jour fixé pour le scrutin».
Selon Denis Dion, porte-parole du DGEQ, la Ville de Laval aurait pu faire enlever la pancarte aux frais du parti politique après lui avoir transmis un avis de cinq jours à cet effet.
L'avis doit indiquer l’endroit où l’affiche doit être enlevée et la facture doit indiquer le lieu et la date à laquelle on a procédé à l'enlèvement.
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