Le PQ Laval livre ses engagements en matière de prospérité
La prospérité de Laval, passe, notamment, par la création de la Banque de développement économique du Québec, affirment les candidats péquistes de Laval.
L’essor économique de la ville et la qualité de vie des citoyens dépendent du déploiement de cet outil, soulignent les représentants du Parti québécois (PQ) qui briguent les suffrages à Laval.
Cette banque regroupera au sein d’un guichet unique l’expertise et les services d’Investissement Québec et des directions spécifiques régionales du ministère des Finances et de l’Économie.
«En février dernier, il y avait 230 000 emplois à Laval et un taux de chômage à 6,9 %. On tire notre épingle du jeu, il s’agit d’un des meilleurs taux en emploi au Québec. Il s’agit maintenant de l’améliorer et de le consolider», a indiqué le candidat de Vimont, Jean Poirier.
Le PQ Laval souhaite, aussi, soutenir la création d’emplois de qualité en misant sur le développement soutenu du secteur de la recherche et de l’innovation technologique des grandes entreprises et des PME dont le siège social se trouve sur l’île Jésus.
Pour les péquistes lavallois, la création de voies réservées et l’amélioration du réseau de transport en commun sont deux facteurs gage de prospérité.
La poursuite de la politique d’électrification des transports, par exemple par les rabais consentis à l’achat de voitures électriques et l’ajout de bornes de recharge, deviendra un créneau de développement important pour la province, estime la représentation péquiste de Laval.
Des promesses en éducation
Parmi les engagements dévoilés, les candidats lavallois s’engagent à maintenir le programme musical offert à 800 élèves de la Commission scolaire de Laval (CSDL). Pour l’instant, l’avenir du programme demeure incertain au-delà de la présente année. De plus, les six candidats péquistes veulent valoriser la formation professionnelle offerte dans les établissements du territoire.
«Au cours des deux prochaines années, c’est plus de 35 000 emplois qui seront à combler chez nous, dont plusieurs spécialisés. Il faut s’en occuper», précise Jean Poirier.
Au plan national, le PQ Laval a rappelé qu’un gouvernement majoritaire dirigé par Pauline Marois instaurerait des haltes répits pour enfants handicapés dans les CPE les soirs et week-ends et doterait le Québec d’une politique nationale de lutte contre le décrochage scolaire.
Mise en valeur du territoire agricole
Pour les candidats péquistes, la prospérité passe, également, par la mise en valeur du territoire agricole.
«Nous sommes persuadés qu’il nous faut poursuivre dans la direction de la Politique de souveraineté alimentaire mise de l’avant par le gouvernement du PQ. Il faut favoriser l’achat local, maintenir les terres agricoles aux mains des producteurs locaux et de leur relève afin d’assurer une offre compétitive des produits québécois. En ce sens, nous appuyons la création d’une table de concertation de l’agroalimentaire», déclare le candidat de Fabre, François-Gycelain Rocque.
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