Le PLQ veut exploiter le potentiel économique de Laval

Par Claude-André Mayrand
Le Parti libéral du Québec entend exploiter le potentiel économique de Laval dans leur prochain mandat a laissé savoir, mercredi, l’ex-président et chef de la direction d’Investissement Québec, Jacques Daoust.
M. Daoust, candidat dans Verdun, était de passage sur l’île Jésus dans le cadre d’une tournée avec ses collègues Martin Coiteux (Nelligan) et Carlos Leitao (Robert-Baldwin), le «trio économique» du PLQ.
«À Investissement Québec, on a beaucoup appuyé l’industrie de l’aéronautique à Laval, et c’est quelque chose qui a été positif car c’est de l’exportation et de la création de richesses pour le Québec, explique Jacques Daoust, qui souligne aussi au passage l’industrie pharmaceutique, très présente à Laval.
Nous voulons faciliter l’arrivée de nouvelles entreprises et non pas les remplacer. Laval a de la place, des accès routiers, des infrastructures et de la main-d’œuvre pour le faire.»
Selon M. Daoust, Laval n’a pas besoin de la Ville de Montréal pour s’affirmer économiquement.
«Laval possède un gros dynamisme industriel et commercial. Nous allons mettre en place des infrastructures pour exploiter le potentiel de la Ville et les entreprises vont venir s’installer ici naturellement», conclut-il en parlant des objectifs de son parti.
La relance des PME lavalloises
Le PLQ prévoit déployer plusieurs mesures pour relancer les PME lavalloises.
«D’ici 5 à 10 ans, 50 % des propriétaires de PME prendront leur retraite, alors c’est important que les générations futures de relancer ces entreprises pour créer de l’emploi», confie Jean Habel, candidat dans Sainte-Rose, qui accompagnait le trio économique avec ses cinq collègues candidats libéraux de Laval.
Le parti promet une exemption d’impôts pour les employés ou les membres de la famille qui vont reprendre une PME.
Les libéraux veulent aussi instaurer le programme Démarrage Québec pour soutenir les investisseurs et les entreprises et soutenir la commercialisation de l’innovation.
Boucler la ligne orange
Plusieurs dossiers d’infrastructures sont dans les plans du PLQ, notamment le prolongement de la ligne orange.
«En 2010, nous avions complété l’étude et nous avons déjà du chemin de fait dans ce dossier», explique le chef du caucus libéral lavallois, Guy Ouellette.
Le candidat dans Chomedey reproche au Parti Québécois d’avoir mis ce projet de côté au profit de la prolongation de la ligne bleue.
«C’était une priorité pour nous à Laval quand nous étions au pouvoir de connecter Montmorency à Côte-Vertu. Ça fait sept ans que je milite pour ce projet et c’est quelque chose qui sera regardé dans le plan des infrastructures», a promis le député sortant.
Pas d’engagement pour la Place Bell
Interrogé au sujet de la demande du maire de Laval, Marc Demers, qui souhaite voir la contribution du gouvernement provincial grimper de 46,3 à 60 M$ pour la construction de la Place Bell, Guy Ouellette n’a pas voulu promettre une plus grande participation financière.
«Avec le relancement (sic) du dossier des infrastructures, c’est quelque chose qu’on pourra regarder, mais comme M. Couillard l’a affirmé en début de semaine lors de son passage à Laval, la privé doit aussi faire sa part dans ce dossier-là», a répondu le député sortant.
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