Le PLQ prévoit jusqu’à quatre super-cliniques pour Laval

Par Claude-André Mayrand
Le Parti libéral du Québec prévoit désengorger les urgences par la création de 50 super-cliniques d’ici quatre ans, dont quatre pourraient se retrouver sur le territoire lavallois, s’il devait être élu le 7 avril prochain.
C’est ce qu’a annoncé, mercredi après-midi, l’ex-ministre de la Santé Yves Bolduc en compagnie des six candidats libéraux lavallois.
«On veut répondre aux besoins directs des patients et on veut que la première ligne sois plus forte afin que les Québécois puissent être traités près de chez eux, a expliqué Yves Bolduc.
Selon le député sortant de Jean-Talon, la Polyclinique Concorde est le modèle idéal autour duquel on veut développer le concept de super-clinique.
«On veut permettre une meilleure accessibilité et on a prouvé au Québec que la meilleure organisation est d’avoir des grosses cliniques de groupes de médecine familiale et de cliniques-réseaux», affirme M. Bolduc.
Les super-cliniques, dont les coûts oscillent à environ 150 000 $ pour la réorganisation d’une clinique existante et 600 000 $ pour l’installation d’une nouvelle clinique, seraient ouvertes de 8 h à 21 h du lundi au vendredi et de 8 h à 16 h les fin de semaines.
Le PLQ prévoit aussi la formation de 2 000 super-infirmières pour mieux coordonner la prise en charge de patients.
Médecins de famille : Bolduc prudent
Yves Bolduc a refusé de s’avancer dans des promesses irréalisables au sujet des médecins de famille, une situation qui touche principalement les Québécois habitant les régions métropolitaines, selon lui.
«D’ici quatre ans, on prévoit que 90 % des citoyens de la région de Montréal-Laval-Laurentides auront un médecin de famille, a confié l’omnipraticien.
Au début de notre dernier mandat, en 2003, on a rehaussé de 400 à 800 le nombre d’admissions en médecine et on pense que d’ici cinq ans, il y aura assez de médecins pour couvrir tout le Québec.»
Parmi les autres mesures présentées aux Lavallois mercredi par le PLQ, citons une réorganisation du travail des omnipraticiens, une méthode que le Dr Bolduc a lui-même testée.
«On veut demander aux médecins de donner des rendez-vous à plus court terme et on leur propose de garder des plages de rendez-vous qui seront comblées le matin pour les patients qui sont malades le jour même. Si des gens doutent que ça marche, je suis revenu en pratique et je peux témoigner que ça fonctionne très bien.»
Révision de la couverture ambulancière
Selon Jean Rousselle, il est inacceptable qu’une ville comme Laval ne puisse compter sur la présence de véhicules ambulanciers en permanence sur son territoire.
«La disponibilité des ambulances est déficiente. On veut être proactifs, étudier le problème et le corriger. On veut donner une plus grande sécurité à notre population», a expliqué le député sortant de Vimont.
Interrogé si un système de premiers répondants viendrait régler une partie du problème sur l’île Jésus, l’ex-policier entend demander à l’administration municipale où elle en est dans l’étude de la question.
Parmi les autres engagements en santé pour la région de Laval, notons la bonification du support du Centre intégré de cancérologie de Laval pour augmenter la recherche médicale.
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